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Alpes du Sud : Sisteronais-Buëch, LFI dénonce des hausses de taxes et une gestion autoritaire de son président

POLITIQUE / Alain Paulien, animateur du groupe d’action de la France Insoumise du Sisteronais était l’invité du Supplément.

 

- Alpes du Sud -

 

Pour le groupe d’action de La France Insoumise (LFI) du Sisteronais, rien ne va plus au sein de la communauté de communes du Sisteronais-Buëch (CCSB). Ainsi, l’un de ses animateurs, Alain Paulien, affirme sur Alpes 1 que depuis presque 2 ans, « la communication de la CCSB serine que les élus ont décidé de ne pas augmenter la fiscalité ou bien encore que le budget est équilibré malgré une fusion à 7 et ce sans hausse d’impôts pour ses administrés ». Mais selon LFI, c'est tout simplement faux.  

« Nous constatons d’importantes hausses, que ce soit de la taxe d’habitation comme de la taxe foncière, qui dépassent pour beaucoup les 30 %. Allez comprendre, alors que la CCSB affirme avoir un excédent de fonctionnement de plus de 1 million d’euros pour 2018 ! » dénonce Alain Paulien.

 

« Un maire qui s’oppose à un projet de la CCSB, se voit menacé par Daniel Spagnou »

Sous couvert d’anonymat des maires concernés, Alain Paulien constate également une gestion autoritaire du président de la communauté de communes et maire de Sisteron, Daniel Spagnou. « Face à certaines décisions, certains maires n’osent pas se rebeller », indique l’animateur de LFI. Affirmant qu’un « maire qui s’oppose à un projet ou à une décision de la com’ com, se voit menacé de ne pas avoir les subventions qu’il a demandé pour son village. »

 

Repenser la loi NOTRe

À travers cette prise de parole, le groupe d'action de Sisteron appelle notamment à « la transparence des décisions » avec une information « précise et chiffrée en aval de chaque Conseil Communautaire ». La possibilité pour celui-ci « d'assurer réellement » son rôle avec « la fin des délégations discrétionnaires au Président », la suppression de « la distinction entre décisions stratégiques et non-stratégiques ». Des ordres du jour « raisonnables » permettant « un vrai débat » et « la transmission en temps et en heure des documents supports aux élus. » Et enfin, rien de moins que la renégociation de la taille et de la composition de cette communauté de communes « pour rétablir le contrôle citoyen et la notion d'intérêt général. »

 

Retrouvez l’intégralité de l'entretien avec Alain Paulier, dans le Supplément avec Alex Cam, ce matin dès 8h30.