- Alpes du Sud -

Le nouveau « plan national d'actions sur le loup et les activités d'élevage 2018-2023 » prévoit un abattage possible de 43 loups pour 2018. Un quota relevé en juin dernier, qui ne prévoyait initialement l’abattage que de 40 canidés. Aujourd’hui, on apprend que 42 loups ont déjà été tués à la mi-octobre, limitant de fait les actions à venir.

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Où, dans quelles circonstances et combien de loups ont été tués ?

Pour le savoir, l'association de défense du loup Ferus, publie sur son site internet des statistiques sur la mortalité du loup en 2018, s’appuyant sur les chiffres de la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) Auvergne-Rhône-Alpes. Il est ainsi recensé sur le site l'ensemble des décès observés depuis février 2018, à la fois les morts par tirs autorisés mais aussi les cas de braconnage ainsi que les morts inexpliquées.

Quelles sont les premières conclusions ?

On apprend tout d’abord que sur les 42 canidés déjà abattus, trois sont des cas de braconnage, dont un dans les Hautes-Alpes. Dans le détail : 4 dans les Alpes de Haute-Provence, 7 dans les Hautes-Alpes, 1 loup a été tué en Isère, 8 en Savoie, 5 dans le Var et 14 dans les Alpes-Maritimes.

On apprend également que 14 autres loups (non décomptés du plafond) ont été retrouvés morts sur l’ensemble du territoire français. Certains ont été renversés par une voiture ou par un train comme ce mâle adulte retrouvé sur la voie ferrée reliant Serres à Gap en février. Ou bien encore un loup mâle adulte tué par un patou à la Chaumiane, sur la commune de Sisteron.

Retrouvez tous les détails, département par département ici.

LR