« Le compteur n’appartient pas aux particuliers mais aux communes et intercommunalités » précise donc Sébastien Matheron. Mais un particulier peut interdire l’accès à son habitation où le compteur est installé, alors un relevé payant lui sera adressé au moins une fois par an. Quant aux communes qui refusent le déploiement de Linky, elles sont sept à avoir entamé une procédure : Puy Saint-Pierre, Barles, Revest-des-Brousses, Aubenas, Saint-Martin-les-Eaux, Niozelles et Reillanne. Enedis qui précise que sur 85 jugements rendus, « tous ont été déboutés les collectivités. »
Alors, pourquoi le compteur Linky fait-il l’objet de tant d’hostilité ? Selon Sébastien Matheron « la suspicion est généralisée face aux nouvelles technologies et de tout ce qui concerne les données personnelles. Nous sommes une entreprise de service public et nous privilégions toujours le dialogue afin de faire tomber les doutes des usagers. » Des données personnelles et des ondes wi-fi émises par le compteur, dont les responsables d’Enedis rappellent qu’un contrôle d’émission de ces ondes peut-être effectué gratuitement par l’agence nationale des fréquences une fois l’installation réalisée.
« Comme l’ancien, le compteur Linky émet un champ électromagnétique. Il est inférieur à 1 voltmètre, soit 17 fois moins qu’une lampe de chevet et 180 fois moins qu’un réfrigérateur. » Anne-Marie Goussard.
Quel est le calendrier d’installation des compteurs ?
Depuis le 1er décembre 2015, plus de 96.000 compteurs (56.000 sur 137.000 dans les Alpes de Haute-Provence, 39.500 sur 130.000 dans les Hautes-Alpes) sont déjà installés. 23.650 à Gap, 2.260 aux Orres, 13.619 à Manosque, 9.906 à Manosque, 1.728 à Sisteron et 3.616 à Barcelonnette. Sont en cours les secteurs de Forcalquier et d’Embrun.
Les installations à venir :