- Alpes du Sud -
Voilà 2 ans qu’il est le patron d’ Oliviers and Co, à Mane, et depuis Geoffroy Roux de Bézieux a pris ses habitudes dans les Alpes de Haute-Provence, répondant régulièrement présent aux manifestations proposées par l’Union Des Entreprises (UDE) et de son président, Denis Vogade.
Mais depuis aujourd’hui, le Bas-alpin d’adoption et ancien vice-président délégué du Medef a été élu pour cinq ans à la tête de l’organisation patronale avec 55,8 % des voix. Il a été élu avec 284 voix sur 555 inscrits par les fédérations professionnelles et les Medef territoriaux qui siègent à l’Assemblée générale de l’organisation patronale. Son opposant, Alexandre Saubot, ancien président de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), a obtenu 224 voix.
« Il porte une vision moderne et sociale de l’entreprise »
Pour le président du Medef PACA, Jean-Luc Monteil, dont la fédération régionale a soutenu la candidature de Geoffroy Roux de Bézieux, ce mardi 3 juillet est « une belle journée. » Amis dans la vie, il souligne avec cette élection l’arrivée d’une « vision moderne et sociale de l’entreprise. »
Un ami également pour le président de l’UDE 04, Denis Vogade, qui souligne la victoire d’un homme incarnant « à merveille le serial entrepreneur pour un Medef de proposition », pour le président de l’UDE, Denis Vogade.
Soutenu également dans sa campagne par la fédération du Medef des Hautes-Alpes (UPE), son président Laurent Brutinel, souligne « un nouveau président qui sera sans doute proche des territoires pour encore mieux défendre les PME et TPE. »
Une vision sociale de l’entreprise ?
Pour autant, le nouveau président se disait, en juin dernier sur RTL, opposé à une proposition du vice-président de Les Républicains, Guillaume Peltier, d’une augmentation du Smic de 10% à 20%, « une proposition pas sérieuse. » Mettant en avant le poids des charges sociales plus que de l’augmentation du Smic. Une connaissance du salaire minimum que le nouveau président du Medef devra réviser : interrogé également sur son montant il a répondu qu’en mensuel, celui-ci représentait « 1.280 net, quelque chose comme ça ». Soit 110 euros de plus que le montant réel du salaire minimal.
A.Cam