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Alpes du Sud : sortie du glyphosate, sans avancées C.Castaner pourrait soutenir une proposition de loi

POLITIQUE / Le patron de La République En Marche soutiendra une proposition de loi pour interdire le glyphosate d'ici 2021 à défaut « d'avancées » d'ici 18 ou 24 mois du plan d'action annoncé par le gouvernement.

 

- Alpes du Sud -

 

Dans la nuit de lundi à mardi, l'Assemblée nationale a rejeté l'amendement déposé par quelques dizaines de députés LREM visant à inscrire la sortie du glyphosate d'ici trois ans dans la loi sur l'agriculture et l'alimentation. Une position suivie par la députée (LREM) des Hautes-Alpes, Pascale Boyer, considérant que « la sortie du glyphosate doit être progressive et s’opérer en confiance tant avec les agriculteurs qu’avec les industriels. » Alors que Joël Giraud, (député, LREM des Hautes-Alpes), Delphine Bagarry et Emmanuelle Fontaine-Domeizel (députées, LREM des Alpes de Haute-Provence) étaient absents lors du vote.

Mais ce matin, nouvel épisode, concernant l’avenir du glyphosate. Invité de BFMTV, le patron de La République En Marche, Christophe Castaner, annonce qu’il soutiendra une proposition de loi pour interdire le glyphosate d'ici 2021 à défaut « d'avancées » d'ici 18 ou 24 mois du plan d'action annoncé par le gouvernement.

 

« La confiance n'exclut pas le contrôle »

Le secrétaire d’État en charge des relations avec le Parlement a ainsi déclaré, « le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert a fait le pari de la confiance avec les organisations professionnelles qui ont mis en place un plan d'action pour sortir du glyphosate dans les trois ans. (...) Mais la confiance n'exclut pas le contrôle. » Proposant la mise en place d’un groupe de travail « qui va surveiller l'opérationnalité des propositions. »

 

« Si à l'échéance de 24 mois, de 18 mois, il n'y a pas d'avancées supplémentaires, je pousserai, je soutiendrai, les députés de LREM pour déposer une proposition de loi qui écrira dans la loi l'interdiction à 3 ans », C.Castaner.

 

Un engagement comme une preuve de prise de conscience pour « rassurer les Français et pour entendre aussi ce doute exprimé notamment par Nicolas Hulot », précise encore le ministre.

 

A.Cam