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Alpes du Sud : la sénatrice en soutien aux hôpitaux des Alpes du Sud

SANTÉ / Patricia Morhet-Richaud a écrit au directeur de l’Agence Régionale de Santé (ARS) afin de lui faire part de son inquiétude concernant la délocalisation des services publics « contraire à la loi de modernisation de développement et de protection des territoires de montagne. »

 

- Alpes du Sud -

 

Après Joël Giraud, député (LREM) des Hautes-Alpes, c’est au tour de la sénatrice (LR) du département, Patricia Morhet-Richaud d’empoigner la cause des opposants aux choix de l’Agence Régionale de Santé (ARS), concernant les centres hospitaliers de Sisteron, Laragne et Embrun.

 

« L’ARS a vocation à réduire les inégalités sociales et territoriales »

Alors que le projet régional de santé est encore à la consultation pour quelques jours, la sénatrice vient d’écrire au directeur de l’ARS, Claude d’Harcourt, afin de lui faire part de son « profond désaccord » sur le transfert de 10 lits de cardiologie du site de Sisteron vers celui de Gap, le transfert de 25 lits de psychiatrie générale du CHBD de Laragne vers le CHICAS de Gap et la fermeture de l’accueil de nuit du service des urgences d’Embrun.

Dans ce courrier, Patricia Morhet-Richaud déclare « ne pas ignorer les contraintes financières qui pèsent sur l’Agence Régionale de Santé » tout en rappelant que « la planification de l’offre de soins, pour les 5 ans à venir, a vocation à réduire les inégalités sociales et territoriales. »

Pour l’élue, les propositions de l’ARS « iraient à l’encontre des intérêts des patients et éloigneraient encore davantage le service public de santé et en accentuant la disparité de l’offre de soins entre habitants des zones rurales et ceux des zones urbaines ».

Autre argument, celui lié à la délocalisation des services publics qui est contraire à la loi de modernisation de développement et de protection des territoires de montagne (du 28 décembre 2016), « puisque les politiques publiques et notamment de santé doivent être adaptées à la spécificité de la montagne », précise enfin la sénatrice.

 

A.Cam