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Alpes du Sud : LREM, tous en marche pour l’Europe… ou presque

POLITIQUE / Les fédérations de La République En Marche dans les Alpes du Sud ont, eux aussi, lancé leur « Grande marche pour l'Europe ». Objectif : environ 450 personnes à rencontrer pour parler d’Europe.

 

- Alpes du Sud -

 

Ce samedi, les rendez-vous étaient donnés dans les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence pour le lancement de la « Grande marche pour l'Europe » dans les Alpes du Sud. « Tout le monde sur le pont », dont près de 200 parlementaires et une dizaine de ministres à travers la France, comme Christophe Castaner en Indre-et-Loire, pour une opération de porte-à-porte, comme celle qui avait été menée avant la présidentielle.

Objectif : consulter les Français pendant six mois en vue des élections européennes de 2019. Dans les Alpes de Haute-Provence les députées, Delphine Bagarry et Emmanuelle Fontaine-Domezeil s’étaient réparties sur le territoire entre Manosque et Digne-les-Bains, accompagnées notamment de la conseillère départementale Sophie Balasse. Dans les Hautes-Alpes, le député et rapporteur général du budget, Joël Giraud menait la marche, accompagné de l’ex-sénateur (UMP) Pierre Bernard-Reymond, des conseillers départementaux Valérie Rossi (PRG) et Joël Bonnafoux (ex-PS, devenu adhérent de LREM). Partis de Chorges, les marcheurs ont rejoint Gap avant un point de ralliement commun aux deux fédérations à Sisteron.

Sisteron capitale d’un jour de La République En Marche en campagne pour les Européennes ? Un point de ralliement qui n’a pas été du goût du maire de la ville, Daniel Spagnou, pourtant jamais avar de compliment pour le patron d’En Marche, Christophe Castaner, lors de ses déplacements dans la perle de Haute-Provence :

 

 

 

« Pas de message politique à faire passer »

Selon Bernard Renoy, référent LREM dans les Hautes-Alpes, cette marche « n’a pas pour but de faire passer un message politique, mais bien d’entendre tout le bien ou tout le mal que pensent les Français de l’Europe. » Pas de message politique, mais un formulaire de trois pages, et une série de huit questions : « qu’est-ce qui marche en Europe ? » « Qu’est-ce qui vous inquiète ? » « Qu’en attendez-vous ? », etc… que les référents ont pour mission de remplir sur papier ou directement par le biais d’une application interne au mouvement. Benoit Gauvan, référent LREM dans les Alpes de Haute-Provence, se dit même « agréablement surpris » de l’accueil de la population : « bien sûr, certains nous ont fermé la porte, mais beaucoup ont apprécié la démarche d’écoute. »

Il n’y a officiellement pas de quota, mais LREM espère au moins 100.000 réponses en France, dont environ 250 pour les Alpes de Haute-Provence (qui en a déjà recueilli 100 lors de la marche) et environ 200 dans les Hautes-Alpes. Une initiative qui devrait se prolonger symboliquement jusqu’à la fête de l’Europe, le 9 mai prochain. Selon Christophe Castaner, entre 30.000 à 40.000 « marcheurs » se sont mobilisés ce samedi pour parler d’Europe.

Une marche sans la députée des Hautes-Alpes, Pascale Boyer, « dont l’agenda ne le permettait pas » selon la formule officielle. Une réponse qui semble laisser un goût amer, « je n’en sais pas plus, sur l’objet de ses obligations » nous précise une source interne qui souhaite rester dans l’ombre. Mais la parlementaire promet sur Alpes 1 de « s’investir sur d’autre événements »…

 

A.Cam