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Alpes du Sud : loup, « les spécimens hybrides ne seront pas décomptés des 40 loups à prélever »

ENVIRONNEMENT / Accompagnés d'élus des territoires concernés par les attaques de loups, la sénatrice des Hautes-Alpes, Patricia Morhet-Richaud, a rencontré des conseillers du président de la République et le préfet coordinateur du plan loup.

 

-Alpes du Sud-

 

Une délégation a été reçue à l’Élysée ce mercredi pour défendre les éleveurs face au problème du loup. La délégation des Territoires, constituée d’éleveurs et d’élus, dont la sénatrice (LR) des Hautes-Alpes, Patricia Morhet-Richaud, également accompagnée de leur avocat ont rencontré Stéphane Bouillon, préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, coordinateur du plan loup, et des conseillers à la présidence. Un entretien qui aura duré plus d’une heure, dont l'issue aura permis de valider le fait que « les spécimens hybrides ne seraient pas décomptés des 40 loups à prélever », des spécimens qui représenteraient 7,5% de la population loups.

 

 

S’agissant des loups en captivité, il a été confirmé qu’ils « n’entraient pas dans la population prise en compte par l’ONCFS. » Les mesures de protection et les indemnisations seront bien « adaptées à la spécificité de chaque territoire. » L’agence de services et de paiement sera d’ailleurs invitée à « faire diligence dans les règlements à destination des éleveurs », précise la sénatrice des Hautes-Alpes.

Le préfet Stéphane Bouillon s’est également fixé comme objectif de « faire baisser le nombre d’animaux prédatés » et c’est pourquoi un comité de suivi sera « réuni et élargi pour faire régulièrement un point précis dans les différents massifs concernés. »

 

« La mobilisation doit perdurer. »

Depuis la récente mise en œuvre du plan Loup 2018-2023, la mobilisation ne faiblit pas puisque ce sont quelque 900 personnes, dont 44 parlementaires et 300 élus locaux, ont signé la motion des territoires, dénonçant « des mesures inadaptées et qui pourraient faire disparaitre l’élevage expansif en France. » Afin de remettre « l'éleveur au cœur de la montagne », comme annoncé par Emmanuel Macron à la profession agricole, cette rencontre avait pour but de dresser un état des lieux et « de faire valoir les arguments liés au comptage, aux indemnisations, aux mesures de protection … »

Pour autant, Patricia Morhet-Richaud précise que la mobilisation « doit perdurer au-delà et cette initiative collective. Il convient pour les élus nationaux, locaux et les agriculteurs de fédérer tous ceux qui veulent que vivent les vallées et l’agropastoralisme dans toutes les communes françaises et particulièrement dans les départements alpins et de l’Isère. »

 

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A.Cam