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Alpes du Sud : D.Bagarry a présenté son rapport sur les mineurs non accompagnés

POLITIQUE / La députée La République En Marche des Alpes de Haute-Provence, s’engage en faveur des MNA et du rôle que doit jouer l’État.

 

- Alpes du Sud -

 

Rapporteure pour avis budgétaire de la mission Solidarité, insertion et égalité des chances, la députée (LREM) des Alpes de Haute-Provence, Delphine Bagarry, a présenté son rapport consacré en grande partie au dispositif d’accueil et d’orientation des mineurs isolés étrangers - autrement appelés, mineurs non accompagnés (MNA).Ndlr -  en séance publique.

 

« Je veux que nous puissions être fiers d’appartenir à un pays accueillant, qui protège et qui permet aux enfants de devenir des adultes responsables et heureux de vivre. » D.Bagarry

 

Un rapport qui « fait apparaître que ce sujet dépasse le simple avis budgétaire. »

« La hausse programmée de 4 milliards d’euros en 3 ans pour la mission traduit bien la volonté d'une véritable politique de lutte contre la pauvreté, une politique de protection et de prévention » annonce d’emblée la députée, dans son rapport consacré en grande partie au dispositif d’accueil et d’orientation des mineurs isolés étrangers la députée.

À travers les différentes auditions réalisées par Delphine Bagarry, l’élue voit la nécessité « d’une nouvelle organisation avec une implication plus importante de l’État. » Elle entend donc l'appel des départements « invitant » le gouvernement à ne pas les laisser « évaluer seuls de jeunes étrangers sans état civil, à ne pas les considérer comme des migrants clandestins et à ne pas les soustraire au droit commun de la protection de l’enfance. »

 

 

Quelles pistes de réflexion ?

Dans son rapport, la députée propose « des pistes de réflexion nécessaires » pour répondre au mieux aux difficultés que rencontrent les départements des Alpes du Sud et en premier lieu celui des Hautes-Alpes :

Une collaboration plus étroite, entre les différents intervenants.

L’harmonisation des pratiques pour l’évaluation de minorité et d’isolement et la fin des tests osseux utilisés pour la détermination de la minorité.

La priorité d’une prise en charge sanitaire physique et psychologique.

L’homogénéisation de l’accompagnement socio-éducatif qui ne doit pas être fait « au rabais ».

 

A.Cam