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Alpes du Sud : Sénatoriales, un enthousiasme à deux vitesses dans nos territoires

POLITIQUE / Si les élections sénatoriales n’ont pas concerné les Alpes du Sud, la recomposition politique pourrait amener le sénateur des Alpes de Haute-Provence, Jean-Yves Roux, à revoir son positionnement dans l’hémicycle à l’issue du congrès du Parti Socialiste.

 

- Alpes du Sud -

 

Les élections sénatoriales, de ce dimanche 24 septembre, n'ont pas provoqué le même bouleversement politique que l’élection présidentielle et des législatives, confirmant un Sénat dominé par la droite. La gauche quant à elle se maintient alors que La République En Marche se voit sanctionnée par le vote des grands électeurs. Un vote qui pour rappel ne concernait pas les Alpes du Sud, qui verront le renouvellement de leurs parlementaires en 2020.

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Une Haute Assemblée, traditionnellement conservatrice

D'après des chiffres quasi définitifs publiés sur le site internet du Sénat, la droite républicaine compte environ 171 sièges, contre 142 dans l'assemblée sortante. Les socialistes passent de 112 à 86. Les communistes sont parvenus à conserver un groupe parlementaire au Sénat, avec 11 membres à ce stade. Le groupe Union centriste, qui comptait 42 membres au Sénat avant les élections, pourrait atteindre  50 à 55 sénateurs. Le Front national n’a remporté aucun nouveau siège et compte deux élus. Enfin, François Patriat, président du groupe La République en marche au Sénat, table sur seulement « vingt à trente » sénateurs LREM.

 

« Ce résultat s’inscrit parfaitement dans la mission spécifique du Sénat »

Pour la sénatrice (LR) des Hautes-Alpes, Patricia Morhet-Richaud, ce résultat témoigne d’un travail « en bonne intelligence » entre la droite et le centre. Souhaitant la réélection à la présidence du Sénat de Gérard Larcher, « un homme compétent, disponible et à l’écoute des territoires. »  Une majorité du Sénat à droite considérée comme un « contre-pouvoir afin d’équilibrer les textes de loi mais aussi de contrôler l’action du gouvernement (…) d’assurer la représentation des collectivités territoriales de la République» face à une Assemblée nationale menée par des députés LREM.

Pour le sénateur (DVG) des Alpes de Haute-Provence, Jean-Yves Roux la « joie d’avoir gardé un groupe socialiste » pourrait être troublée à l’avenir. En effet, lui qui s’est mis en retrait du PS, compte siéger dans le groupe socialiste et apparentés, à moins que la ligne politique portée lors du congrès du PS en février prochain, ne lui convienne pas. Si les socialistes « ne portent pas une démarche d’ouverture », il se pourrait que celui-ci alors rejoigne La République En Marche.