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Alpes du Sud : la sécheresse continue de s'aggraver cet été

ENVIRONNEMENT / Près de 48% de déficit pluviométrique dans les Alpes de Haute-Provence, plus de 30% dans les Hautes-Alpes.

 

- Alpes du Sud -

 

Les Alpes du Sud souffrent de la sécheresse cet été. Près de 48% de déficit pluviométrique dans les Alpes de Haute-Provence, plus de 30% dans les Hautes-Alpes. Tous les débits des cours d’eau à étiage sensible sont mesurés chaque semaine. Chaque mois, les relevés pluviométriques sont analysés. Depuis le début du mois de juin, les fortes températures et la raréfaction de la pluie entraînent une dégradation de la situation hydrologique des cours d’eau. La ressource devient de plus en plus rare, notamment pour les agriculteurs.

 

Crise exceptionnelle dans les Alpes de Haute-Provence

La sécheresse, d’après l’avis de spécialistes à Météo France, est historique et particulièrement forte dans le département cette année. Ce mercredi, un comité de suivi s’est tenu en préfecture. Deux bassins versants sont au niveau maximal de l’état de sécheresse : le niveau « crise » pour l’Asso et le Colostre. En dessous de ce stade, au niveau « alerte renforcée », il y a le Lauzon et le Calavon. Stade d’alerte pour le Largue, le Haut-Verdon, le Vançon et depuis cette semaine pour la Bléone.

 

Vigilance / Alerte / Alerte renforcée / Crise

 

Sécheresse préoccupante, mais pas inquiétante dans les Hautes-Alpes

Dans ce département, qui profite d’un enneigement plus important que son voisin, bien que l’hiver ait été particulièrement sec cette année, les nappes phréatiques et les cours d’eau sont plus fournis. De fait, actuellement seuls quatre bassins versants sont au stade d’alerte : le Buëch, le Drac, la Luye et l’Eygues. De plus, les principales cultures, notamment de fruits, ont terminé leur phase d’irrigation.

 

Vigilance / Alerte / Alerte renforcée / Crise

 

Sylvain Vedel, le Directeur départemental des territoires dans les Hautes-Alpes :

 

Alertes et restrictions

L’échelle est graduée du niveau « vigilance », à « alerte », « alerte renforcée » et « crise » avec des restrictions de plus en plus importantes.

Le stade d’alerte entraîne des limitations des usages suivants : Interdiction de prélever et d’irriguer de 11 h à 18 h ; Interdiction d’arroser les pelouses, espaces verts et sportifs de 8h à 20h ainsi que de remplir les piscines ; Interdiction de laver les véhicules hors des stations de lavage ; Respect des arrêtés préfectoraux complémentaires de restriction d’eau, notifiés aux Installations Classées pour la Protection de l’Environnement ; Réduction de 20 % des prélèvements d’eau individuels, agricoles, industriels et commerciaux, quel que soit l’usage.

Le stade d’alerte renforcée entraîne des limitations des usages suivants : Interdiction de prélever et d’irriguer de 8 h à 20 h ; Interdiction d’arroser les pelouses, espaces verts et sportifs, ainsi que de remplir les piscines ; Interdiction de laver les véhicules hors des stations de lavage ; Respect des arrêtés préfectoraux complémentaires de restriction d’eau, notifiés aux Installations Classées pour la Protection de l’Environnement ; Réduction de 30 % des prélèvements d’eau individuels, agricoles, industriels et commerciaux, quel que soit l’usage.

Le stade de crise entraîne une suspension totale des prélèvements en eau pour tout usage autre que l’eau potable.

 

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secheresse irrigation agriculture