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Alpes du Sud : rythmes scolaires, nouveau ministre de l’Éducation et nouvelles ordonnances ?

ÉDUCATION / C’était une promesse du candidat Emmanuel Macron : plus de souplesse dans la réforme des rythmes scolaires, en proposant aux maires de revenir s'ils le souhaitent, à la semaine de quatre jours. Qu’annonce aujourd’hui le nouveau ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquet ?

 

- Alpes du Sud -

 

Pendant la campagne électorale, Emmanuel Macron avait mis en avant deux réformes essentielles en matière d’éducation : le passage à 12 élèves par classe dans les écoles des zones REP + et la « liberté » donnée aux maires de ne plus appliquer la semaine de 4,5 jours.

 

Des maires en attente d’une nouvelle réforme

Selon une enquête publiée en 2016 par l’Association des Maires de France (AMF), le coût annuel moyen par enfant inscrit aux nouvelles activités périscolaires s’élève à 231 euros pour les communes et à 243 euros pour les intercommunalités.

Ce document montre que 70 % des maires disaient encore rencontrer, l’an dernier, des difficultés dans l’application de la réforme.

 

Réajustement du discours de campagne

Interrogé sur France Inter sur la question des rythmes scolaires, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer,  a précisé qu’il ne s’agissait pas de donner « carte blanche aux maires », mais d’en faire un « sujet d’équipe ». Selon lui, la réforme des rythmes scolaires doit faire l’objet de « discussions locales » avec les maires pour décider de « ce qu’il y a de mieux pour les enfants ».

Plus tard dans une interview à BFM TV, le ministre à toutefois précisé que la possibilité donnée aux maires de renoncer à la réforme des rythmes scolaires ne devrait être généralisée qu’à la rentrée 2018, et non en septembre prochain.

 

Les maires ne décideront pas seuls

Finalement, les maires ne seront pas seul maître du choix à engager sur leur commune. Ainsi, le ministre a précisé qu’ « in fine, il faudra un arbitrage de la part du responsable de l’Éducation nationale, c’est-à-dire localement de l’inspecteur d’académie. Il faut garder cela, car c’est ce qui garantit l’intérêt de l’enfant ».

Affirmant au passage qu’il n’y avait « aucune étude qui prouve que 4 jours sont mieux que 4 jours et demi ou l’inverse ». Ce qui compte, c’est « que sur le terrain ce soit les acteurs qui définissent ».