- Alpes du Sud -

 

« Nous sommes dans une situation où l’enfumage politicien va bon train », a expliqué à l’AFP Nathalie Arthaud, qui a lancé jeudi sa campagne dans la 6^ème circonscription de Seine-Saint-Denis (Pantin et Aubervilliers).

 

 

Une campagne qu’elle partage avec 552 autres candidats dont quatre dans les Alpes du Sud : Boris Guignard (1^ère circonscription 05) , Véronique Buisson (2^ème circonscription 05) et Catherine Zaparty (1^ère circonscription 04), Henri Cyvoct (2^ème circonscription 04). Quatre candidats investis par  la formation trotskiste pour se présenter aux législatives des 11 et 18 juin.

En savoir plus >>> Législatives, voici les candidats dans les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence

 

« Après l’élection présidentielle, la grande bourgeoisie va poursuivre sa guerre contre les travailleurs »

Pour les candidats, aucun doute, depuis l’élection d’Emmanuel Macron les travailleurs sont en danger, « une guerre contre les travailleurs à coups de suppressions d’emplois, de bas salaires et d’aggravation de la précarité. » Par conséquent selon Lutte Ouvrière, « la seule opposition qui pourra arrêter les attaques que le gouvernement annonce sera celle que les travailleurs feront naître par leurs luttes collectives. »

Ainsi, dans la continuité des élections présidentielles, les candidats annoncent  « défendre le programme mis en avant par Nathalie Arthaud », afin  d’affirmer « l’existence d’un camp des travailleurs aux intérêts diamétralement opposés à ceux de la grande bourgeoisie. Ils pourront exprimer la fierté d’appartenir au camp des travailleurs, la nécessité vitale de défendre les intérêts quotidiens du monde du travail, et au-delà, la conscience que la classe ouvrière peut, en s’organisant, offrir à la société une autre perspective que le chômage des uns et l’épuisement au travail et les bas salaires des autres, sur fond d’envol des profits dans les grandes entreprises. »

 

Les intérêts travailleurs à travers trois grands axes :

Interdiction des licenciements et répartition du travail entre tous sans diminution de salaire pour mettre fin au chômage.

Augmentation des salaires et indexation sur la hausse des prix et des taxes ; pas un salaire, pas une pension à moins de 1.800 euros net.

Suppression du secret des affaires, afin que les travailleurs et la population puissent mettre en lumière les méfaits des groupes capitalistes.