- Alpes du Sud -

Emmanuel Macron a levé mercredi à Bobigny le faux suspense en annonçant sa candidature. Une candidature en opposition au « système. »

Le fondateur d'En marche !, qui a annoncé que sa décision était « irrévocable », en balayant la possibilité de rejoindre François Hollande, s'il se déclarait à son tour. « Si j'avais voulu me rallier, je n'aurais fait en aucun cas les choix qui sont les miens. Je n'aurais pas lancé En Marche !, je ne me serais pas battu pour ces idées, je n'aurais pas quitté le gouvernement », a-t-il encore souligné.

Dans les prochains mois, il devra partir à la chasse aux 500 parrainages requis et intensifier sa recherche de financements, alors qu'il a récolté pour le moment 2,8 millions d'euros, loin des 9 millions visés.

En marche dans les Alpes du Sud :

Dans les Hautes-Alpes, Bernard Renoy a été nommé référent du mouvement. À 52 ans, ce natif de Bruxelles est docteur en médecine vétérinaire et a tenu de 2004 à 2012, en libéral, la clinique vétérinaire de Tallard. Il se décrit comme un « passionné de montagne et d’aviation » et se consacre aujourd’hui « bénévolement à des activités de conseil aux vétérinaires ou à des entrepreneurs en création de startup car l’avenir appartient aux jeunes qui ont un objectif, charge aux ainés de les pousser dans cette direction et d’aider ceux qui n’en ont pas à s’en découvrir un. »

Dans les Alpes de Haute-Provence, c’est Hélène Verny qui à 66 ans porte le mouvement. Médecin à la retraite depuis 2014, elle a souhaité s’impliquer dans un mode de fonctionnement politique, « collaboratif et horizontal dont j’ai expérimenté la pertinence et l’efficacité dans le cadre de ma pratique professionnelle et qui est généralisable dans de multiples domaines et en particulier la politique. »

Déçue de l’approche « pyramidal » des parties traditionnels, celle-ci s’est tournée vers En Marche ! afin de « partager des valeurs auxquelles je crois, de progrès collectifs,  de travail, de progression  individuelle, d’innovation, d’attachement à l’Europe, d’ouverture sur le monde, de progression de la conscience écologique. »

En marche vers la structuration :

Ainsi après le porte à porte à la rencontre des citoyens pour conduire un diagnostic du pays, des comités locaux se sont constitués et dans les Alpes de Haute-Provence, le 15 novembre dernier pour la première fois, ces comités locaux se sont réunis pour répondre aux questions des ateliers de diagnostic « la vie engagée » et « la vie quotidienne ». 

La prochaine réunion aura pour thème «  la vie ensemble ». Avec des réponses qui seront remontées au national pour contribuer à élaborer « le plan de transformation de la France qui sera lancé par Emmanuel Macron. »