Alpes du Sud : la CGT s’inquiète de la fermeture de guichets

SOCIÉTÉ / Une inquiétude à a la fois sur les emplois et sur la qualité du service

 

Alpes du Sud -

 

Les syndicats de la CGT des cheminots de la Ligne des Alpes montent au créneau face « à la fermeture de guichets sur la ligne des Alpes ».Les inquiétudes se portent notamment sur les gares de Laragne- Montéglin,  Serres et Aspres sur Buëch pour la CGT. Selon la CGT, au 1er octobre, à Laragne-Montéglin et Serres, les voyageurs ne pourront plus « acheter leurs billets quotidiennement dans ces gares comme aujourd’hui mais uniquement de façon occasionnellement du type deux jours par semaine ». Inquiétude également pour la CGT pour la gare d’Aspres sur Buëch.

 

Craintes pour les emplois

Il y a une réflexion qui est faite sur Aspres sur Buëch initiée par le pôle marketing. Ils n’ont pas arrêté leur choix mais aujourd’hui Aspres est aussi dans le collimateur”, explique Julien Bouillé le secrétaire général du syndicat de la CGT des Cheminots de Veynes. La crainte de l’organisation syndicale concernant la gare de Serres et la gare de Laragne, “ce n’est pas la même chose. Aujourd’hui à la gare de Serres, il y a un système qui fait qu’on ne peut se passer de l’homme pour faire passer les trains. Par contre la gare de Laragne vu qu’il n’y a plus aucun train qui se croise, l’agent n’est plus obligatoire. Donc on s’attend à ce que peut être demain, il n’y aura plus d’agents les jours où le guichet n’est pas ouvert », poursuit le responsable.

 

La CGT qui s’inquiète de la qualité du service pour les usagers

« On aimerait vraiment pouvoir discuter avec les décideurs avant d’imaginer quoi que ce soit. On veut vraiment les sensibiliser à ce que c’est que les Hautes-Alpes. Il n’y a pas beaucoup d’emplois, on a une population vieillissante, pas tout le monde ne peut aller sur internet, pas tout le monde a un smartphone. On veut leur dire que les Hautes-Alpes, c’est bien particulier », poursuit sur Alpes 1 Julien Bouillé.

 

Plus de dialogue

La CGT souhaite plus de dialogue avec la SNCF et la Région Paca mais elle en appelle aussi à la mobilisation des élus. “Il me semble que l’on a des élus qui sont au Conseil Régional et ces gens là n’ont jamais cherché à rencontrer les cheminots qui allaient subir leur choix”, poursuit Julien Bouillé. Contacter par notre rédaction nous n’avons pas eu de réponse de la Région PACA en charge du dossier. A noter une pétition est toujours disponible aux guichets des gares et devrait être prochainement mise en ligne selon la CGT.