Alpes du Sud : la 1ère édition de la grande traversée des Alpes en 4L passera dans nos départements

LOISIRS / 750 km de route pour 20 000 mètres de dénivelé, 27 participants passeront au volant de leur 4L dans les Alpes du Sud.

 

- Alpes du Sud -

Ouverte à 100 équipages lors du lancement de l’aventure, ils ne sont au départ, de cette première édition  de la grande traversée des Alpes, que 27 participants au volant de leur légendaire Renault 4L. Une traversée de cinq jours pour 750 km de route et 20.000 mètres de dénivelé. Partie ce lundi de Bourg-Saint-Maurice (Savoie), en passant par les chemins de montagne des Hautes-Alpes et des Alpes de Haute-Provence, l’arrivée est annoncée en fin de semaine à Menton, au bord de la Méditerranée.

 

« La grande traversée des Alpes en 4L, une idée née il y a deux ans. »

Éric Diaz, directeur de sa petite entreprise de grandes balades dans les Alpes, souhaitait proposer un projet inédit et surprenant à travers un parcours qu’il connaît bien puisqu’il le propose depuis 10 ans pendant l’été en 4x4. Tout est né d’une discussion avec un ancien participant du « 4L Trophy », un rallye 100% étudiant se déroulant sur les pistes marocaines. Celui-ci se demandait comment réutiliser cette voiture, dès lors il ne fallut pas longtemps aux deux hommes pour imaginer ce projet.

Guidés par un road-book et encadrés de mécaniciens et d’une équipe médicale, les participants naviguent entre sentiers, pieds des glaciers  et des précipices. Le soir tombé, c’est bivouac pour tous à la belle étoile « dans des sites naturels, en totale communion avec la nature et dans le respect de l’environnement », précise l’organisateur.

 

« Un vrai challenge de faire monter ces voitures à près de 3.000 mètres »

Au point qu’un équipage a dû quitter l’aventure, la faute à une mécanique fatiguée de tant d’effort. « Le but est de recréer l’ambiance et le rythme des pionniers de la grande traversée des Alpes en 1913 (…) le challenge est de trouver un maximum de pistes et de routes non goudronnées que l’on parcourt à une vitesse d’environ 15 km/h », précise Éric Diaz.

La voiture et la montagne, est-ce compatible ? À cette question Éric Diaz répond par la nostalgie d’une marque : les 4L « collent à l’histoire de la France, on ne peut pas penser qu’il y a quelque chose de négatif dans ces voitures (…) nous ne laisserons derrière nous rien d’autre que les traces des roues, de la même manière que si le parcours se déroulait en vallée. »

 

Rendez-vous à Guillestre ce mercredi

Ce mercredi les équipages quitteront les sentiers pour faire une pause  dans l’une des villes-étapes des Hautes-Alpes. L’occasion d’installer un parc fermé à Guillestre, de 10h à 11h30, pour permettre aux équipages de se restaurer et de faire le plein de carburant. L’occasion aussi pour les curieux de rencontrer les participants pour échanger et pourquoi pas envisager l’inscription à la deuxième édition, déjà en vue pour 2017. Le tout avant un passage dans l’Ubaye avant une arrivée prévue en fin de semaine sur les bords de la Méditerranée.