Alpes du Sud : pour le patronat 05 et 04, le texte «va dans le bon sens»

ÉCONOMIE / D.Vogade et B.Perdigon, présidents des syndicats des patrons dans les Alpes du Sud, se félicitent d’un texte estimant qu'il allait « dans le bon sens », et appellent le gouvernement à « aller jusqu'au bout » du travail pour « déverrouiller » le marché du travail et créer de l'emploi.

-Alpes du Sud-

Interrogés ce vendredi sur le contenu du projet de loi El Khomri tel qu’il a été transmis au Conseil d’Etat et dévoilé mercredi soir par Les Echos , les présidents des Medef locaux, Boris Perdigon de l’UPE 05 et Denis Vogade de l’UDE 04 ont estimé que le texte allait « dans le bon sens » et ont appelé le gouvernement à « aller jusqu’au bout. »

 

Un projet de loi sous le signe de la refonte du licenciement économique

Le projet de loi qui a été transmis au Conseil d'Etat, et plutôt accueilli fraichement par les députés des Alpes du Sud, réaffirme de grands principes tels que le salaire minimum, le contrat de travail à durée indéterminée et les 35 heures. Mais il consacre la primauté de l'entreprise pour l'aménagement du temps de travail, instaure des référendums d'entreprises et prévoit un plafonnement des indemnités prud'homales en cas de contestation d'un licenciement.

Il réforme également le licenciement économique, dont le motif économique sera désormais précisé. En contrepartie, le texte apporte un volet « sécurité » pour les salariés, sous la forme du compte personnel d'activité (CPA), destiné à rattacher l'ensemble des droits sociaux (compte personnel de formation, CPF, et compte personnel de prévention de la pénibilité) à la personne afin de sécuriser des parcours professionnels de plus en plus discontinus. 

Pour Boris Perdigon, « tout ce qui rendra plus simple l'embauche et la rupture intelligente  du contrat de travail  va dans le bon sens, étant entendu que la simplicité n'exclut pas l'intelligence. Il manque toujours un vrai programme de la rationalisation des dépenses publiques pour redonner des marges aux entreprises et un meilleur salaire net pour les salariés, donc que l'Etat prenne moins à tous. »

Un constat que partage Denis Vogade, estimant tout de même que certains processus n’étaient pas en adéquation avec les petites entreprises du territoire. Retrouvez sa réaction ici :

 

 

Denis Vogade président de l’UDE 04