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Alpes du Sud : J.Giraud utilise la loi Macron à la faveur des stations de ski

ÉCONOMIE / Dans le cadre de la loi de finances 2016, le député PRG des Hautes-Alpes, Joël Giraud accompagné du député Michel Bouvard, profite de la loi Macron et du levier fiscal pour soutenir l’investissement des stations.

-Alpes du Sud-

« Ça va apporter beaucoup », le député PRG des Hautes-Alpes, Joël Giraud ne cache pas sa satisfaction quant aux deux amendements auxquels il a participé, aux côtés du député Michel Bouvard (Savoie), et votés au sein de l’Assemblée nationale et du Sénat dans le cadre de la loi de finances 2016.


Deux dispositifs relatifs à la loi sur la transaction énergétique

Deux moyens de renforcer la compétitivité des stations dans une concurrence mondiale, à travers les transports par câble qui bénéficieront d’un taux réduit sur la taxe d’électricité. Une réduction qui d’après les calculs du député pourrait faire « économiser à des stations de la taille de Serre-Chevalier 200.000 euros par an, ou 30.000 euros pour Puy-Saint-Vincent. »

Autre point d’économie, le levier  du « suramortissement Macron » : des investissements à hauteur de 140% de leur valeur réelle. Pour être plus clair, ce mécanisme permettra aux stations qui investiraient, par exemple, sur des remontées mécaniques débrayables de 6 millions d’euros, de voir leur facture réduite de 900.000 euros. Autre exemple moins coûteux : une chenillette de l’ordre de 150.000 euros qui se verrait dégrevée d’environ 33.000 euros. « Sur des investissements importants, les stations pourront faire une économie d’environ 13% sur le prix d’achat  », résume le député sur Alpes 1.


« En Autriche la moyenne d’âge des remontées mécaniques est de 12 ans, en France elle est de 20 ans »

L’amendement a donc l’ambition de donner un élan au remplacement d’un segment de remontées mécaniques particulièrement vieillissant, celui des téléskis et des télésièges à pinces fixes deux et trois places. Ces derniers constituent environ 20 à 25% du parc français, et se concentrent surtout dans les stations moyennes.


« La loi Macron, s’appelle en fait, la loi croissance et activité »

« Dans cette loi, tout le monde n’y a vu que le petit bout de la lorgnette, avec les lignes de car, mais en élargissant l’assiette la démonstration en est faite que c’est une bonne loi pour les stations », affirme Joël Giraud.