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Alpes du Sud : les sénateurs des Alpes du Sud mauvais élèves, futurs payeurs ?

POLITIQUE / Le Sénat applique à partir de ce jeudi son nouveau règlement. Celui-ci comprend la mise en place de sanctions financières pour lutter contre l'absentéisme de ses membres. Les sénateurs des Alpes du Sud sont-ils assidus ?


- Alpes du Sud -

A partir de ce jeudi, premier jour de la nouvelle session parlementaire, le Sénat applique son nouveau règlement, dont la mise en place de sanctions financières pour lutter contre l'absentéisme de ses membres.

C'est en mars dernier que Gérard Larcher, président Les Républicains du Sénat, a présenté une série de mesures sur la moralisation de la chambre haute du Parlement pour redorer l'image de son institution de plus en plus caricaturée. Parmi elles, la sanction financière des sénateurs en cas d'absences répétées.


Jusqu'à 50% d'indemnités en moins

Concrètement, un sénateur perdra la moitié de son indemnité de fonction, soit 710 euros mensuels, si au cours d’un trimestre il est absent à la moitié des votes solennels ou explications de vote sur les principaux textes ; ou bien à la moitié des réunions de commissions ; ou enfin à la moitié des questions d’actualité au gouvernement. La sanction peut s’élever à 4 400 euros par mois si les retards s’accumulent.

Mais comment mettre réellement en œuvre la mesure ? Des pénalités similaires existent à l’Assemblée nationale, mais, par exemple, le contrôle en commission est ainsi fait que certains députés peuvent se contenter d’émarger au début et de repartir au bout de quelques minutes.


Des élus dans les Alpes du Sud qui ne montrent pas l’exemple

Dans les Hautes-Alpes

La sénatrice Patricia Morhet-Richaud, apparentée Les Républicains, a pris ses fonction le 28 décembre 2014 succédant à Jean-Yves Dusserre après sa disparition. Un changement immense pour le maire de Lazer qui accepta sans sourciller la mission qui lui était confiée en tant que suppléante. Mais force est de constater qu’à ce jour la sénatrice ne brille pas par sa présence dans l’hémicycle :



Dans les Alpes de Haute-Provence

Jean-Yves Roux (PS) a succédé à Claude Domeizel (PS), qui ne s’était pas présenté à sa propre succession. Une élection à la défaveur de la droite qui avait laissé échapper une échéance qui lui était acquise pour cause de désunion interne et liste dissidente. Mais à ce jour, le sénateur ne figure pas non plus dans la catégorie des bons élèves et fait moins bien que la sénatrice des Hautes-Alpes :



Conclusion les sénateurs des Alpes du Sud, avec l’application de cette nouvelle règle et sans compter les sanctions de 4400 euros mensuel, auraient déjà perdu 4260 euros chacun…