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Alpes du Sud : c’est parti pour trois semaines de ramassage des pommes

AGRICULTURE / La Golden est la plus célèbre, couvrant 81% des 3.000 hectares de pommiers présents sur le secteur de la Haute-Durance


- Alpes du Sud -


C’est parti pour trois semaines de ramassage des pommes dans les Alpes du Sud. La Golden est la plus célèbre, couvrant 81% des 3.000 hectares de pommiers présents sur le secteur de la Haute-Durance. La pomme qui est un moteur de l’économie des Alpes du Sud, avec ses 4.000 salariés et 244 exploitations. 110.000 tonnes de pommes sont produites chaque année.


Photo DR / P. Domeyne


La pomme représente 40% du chiffre d’affaires de l’agriculture dans les Hautes-Alpes. La Golden représente 81% de la production, mais on trouve aussi la Red Delicious, la Gala, Fuji, ou encore Reinette du Canada. Une récolte 2015 qui s’annonce bonne pour Pierre-Yves Motte, le président de la Chambre d’agriculture des Hautes-Alpes, « cette année la récolte est particulièrement belle. Ce n’est peut-être pas la récolte du siècle parce qu’on peut toujours s’attendre à mieux mais on a une récolte équivalente à celle de l’année dernière qui était satisfaisante. »


Chaque année 110.000 tonnes de pommes sont produites, sur le secteur de la Haute-Durance, du sud de Gap au nord de Sisteron

 110.000 tonnes de pommes sont produites chaque année, sur le secteur de la Haute-Durance, du sud de Gap au nord de Sisteron. Cela représente 7% de la production nationale. Une golden des Alpes qui possède le Label Rouge. « Ce label caractérise la qualité du fruit au niveau du sucre et de l’acidité », explique sur Alpes 1 Marie-Pierre Liautaud est la présidente du syndicat des vergers de Haute-Durance. La golden qui possède aussi l’Indication géographique protégée depuis 2010. Les pomiculteurs qui tentent d’obtenir désormais le label des Vergers écoresponsables. « Il s’agit des méthodes de production qui sont respectueuses de l’environnement. On travaille vraiment avec la nature et ça permet aux consommateurs d’avoir une sécurité alimentaire » poursuit Marie-Pierre Liautaud.



Photo DR / P. Domeyne


Un label important, surtout après les attaques de Greenpeace en juin dernier. Selon l’ONG, il y aurait trop de pesticides dans les vergers. Ce que dément Eric Allard, conseiller arboricole à la Chambre d’agriculture des Hautes-Alpes, « Nous les utilisons de façon raisonné pour ne pas qu’il y est de résidus dans les pommes. » 




La récolte qui débute aussi pour la poire, sur les 530 hectares d’exploitation. 14.500 tonnes sont produites dans les Alpes du Sud. Notez que 50% des pommes sont destinées à l’export vers l’Algérie, l’Espagne et la Scandinavie.