Alpes du Sud – Ça fait quarante ans que ça dure, le dernier dimanche de mars, les horloges passent de l’heure d’hiver à l’heure d’été. Dans la nuit de samedi à dimanche 29 mars, il faudra avancer les aiguilles d'une heure sur les montres et pendules. À 2 heures du matin, il sera déjà 3 heures. Une heure de sommeil en moins compensée par une tombée de la nuit plus tardive.
Au fait, pourquoi faire ?
Le changement d'heure a été établi en 1975 pour la première fois en
France par le gouvernement de Jacques Chirac. Cette mesure a été adoptée
suite au choc pétrolier de 1973, et dont le but était de réaliser des économies
d’énergie. À l'époque, la France était largement dépendante de l'étranger pour
sa consommation énergétique, notamment des importations de carburants pour les
centrales à fioul. Le but est de faire correspondre le plus possible
les heures d'activité avec l'ensoleillement naturel, afin de limiter au
maximum l'utilisation de l'éclairage artificiel.
Plus de 70 pays pratiquent ce changement dans le monde,
essentiellement dans les régions tempérées. Le Royaume-Uni a été le premier
pays européen à changer d'heure en 1916. Depuis 1998, les dates de
changement d’heure ont été harmonisées au sein de l’Union européenne,
rappelle le
site officiel de l’administration française.
Pour ou contre ?
54 % selon un
récent sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient
majoritairement contre cette pratique du changement d'heure (54 %), contre
un peu moins d'un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d'un sur
quatre indifférents (27 %). Ils ignorent notamment que cela leur permet
des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l'alimentation ou
l'humeur » (75 %).