Alpes du Sud – Dans un contexte historique caractérisé par un niveau d’inégalité historique, d’une politique de l’emploi en berne, budget de l’Etat en baisse, baisse des dotations pour les départements, par la domination des banques et des marchés financiers sur la politique économique, par l’échec à résoudre les problèmes écologiques et à endiguer la pauvreté croissante, certains à gauche ont bien senti le vent tourner, et ne mettent plus en avant le parti qu’ils soutiennent.
Qu’ils soient adhérents de longue date, soutiens à la politique du PS, ou soutenus dans leurs campagnes par la gauche, nombreux sont les candidats aux départementales à ne pas afficher sur leurs tracts leur appartenance politique. Ils proclament avec énergie qu’ils sont de gauche, ils ancrent leurs histoires dans la gauche, et, incontestablement, leurs électeurs les voient eux-mêmes à gauche, mais ça, c’était avant … car ce choix invite indéniablement à une pensée, la gauche aurait-elle échoué au point de s’en désolidariser, au moins pendant la campagne de manière à ne pas être boudé par les électeurs de gauche ?
Petit tour d’horizon des tracts qui oublient leurs couleurs politiques :
Dans les Hautes-Alpes:Canton de Briançon 1 : Laurence Fine et Alain Fardella, investis par le PS et le PRG:
Canton de Chorges : Valérie Rossi et Joël Bonnafoux investis par le PS et le PRG.
Alpes de Haute-Provence:
Canton de Seynes: Evelyne Faure et Jean-Yves Roux, sénateur PS , investi par le PS.
Canton de Sisteron, Nathaie Brémond et Jean-Louis Clément conseiller régionale PRG, investis par le PS et le PRG.
Canton de Manosque 1, Sylviane Chaumond et Daniel Bessolo, investis par le PS.
Manosque 2, Emmanuelle Fontaine-Domeizel et Roland Aubert, investis par le PS.
Digne 2, Patricia Granet et Serge Carel, investi par le PS.
