Alpes du Sud - Partir se former professionnellement à l’étranger : c’est ce qu’ont fait en 2014 12 Alpins du Sud, âgés entre 18 et 35 ans. Ils ont participé au programme « Leonardo da Vinci », un programme mis en place par l’Union Européenne. L’objectif est d’apporter à des étudiants ou demandeurs d’emplois la possibilité de faire un stage dans une entreprise étrangère, pour un an maximum, tout en percevant une bourse d’aides.
Il faut savoir que dans les registres de Pôle Emploi dans les Alpes du Sud, 300 demandeurs d’emplois veulent travailler à l’international. Les barrières tombent, y compris celle du marché du travail. Et l’Union Européenne est vue comme une opportunité, autant professionnelle que personnelle. C’est d’ailleurs l’objectif de ce programme « Leonardo ». « 12 jeunes que l’on a envoyé dans tous les coins d’Europe, l’objectif est une montée en compétence pour aller ensuite vers un emploi », explique sur Alpes 1 Stephan Jules, directeur de Pôle Emploi dans les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute Provence.
20 étudiants avaient candidaté à ce programme, 12 ont été retenus car la sélection se fait automatiquement avec un critère bien particulier : l’envie de mobilité. « Les jeunes, pour aller passer plusieurs semaines à l’étranger, il faut qu’ils soient prêts à bouger. Une fois que la barrière de la mobilité est passée, nous construisons le programme avec le jeune dans tous les secteurs et pays », poursuit le directeur.
Un jeune qui n’est pas livré à lui-même. Le programme « Leonardo » délivre une bourse de 90 euros par semaine, un aller/retour pour le pays d’accueil et une prise en charge d’une formation linguistique. « Il y a le réseau d’employeurs, mais aussi un suivi. Le but est que l’expérience soit de mobilité réussie, et d’immersion dans le pays réussie. Il faut monter en degré sur l’autonomie. Une personne les accompagne au quotidien, pour la langue ou la partie administrative ».
Et sur ces 12 Alpins qui sont partis à l’étranger, il y a Laureline, partie en Pologne pour un projet d’éducatrice spécialisée et qui, au terme de son stage, reprend des études à Montpellier. Flore, partie un an en Irlande, qui vient de signer un contrat de six mois au sein de son entreprise d’accueil spécialisée en hydrologie, Emilie qui a été embauchée dans l’atelier du stage à Rome, où elle a appris le métier de vitrailliste.
Notez que pour participer à ce programme, il faut avoir la nationalité européenne, avoir atteint un niveau bac + 2, avoir un stage en rapport avec la formation suivie précédemment et souhaiter faire un stage d’une durée entre 13 semaines et un an.
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