Alpes du Sud – Fin de la partie de cache-cache, le voile se lève sur les candidatures à l’investiture UMP pour les sénatoriales du 28 septembre prochain. Le camp voulait jouer la montre, y compris ce mercredi midi avec Jean-Yves Dusserre, président du Conseil Général des Hautes-Alpes, qui n’a pas voulu se déclarer. C’était sans compter la publication par le Lab Europe 1 du document officiel de la CNI, la Commission Nationale de l’Investiture. Un document dressant la liste des candidats proposés ou potentiels pour les prochaines échéances. Une liste argumentée d’un commentaire sur les chances de chacun de remporter les suffrages des grands électeurs.
Dans les Hautes-Alpes, il y a donc bien deux élus qui ont déposé leurs candidatures. Sans surprise, on y retrouve Jean-Yves Dusserre, et son premier vice-président au sein du Conseil Général également maire de Tallard et président de l’Association des Maires 05, Jean-Michel Arnaud. Le commentaire valide également les soutiens : le sénateur sortant Pierre Bernard-Reymond se range derrière son suppléant, Jean-Michel Arnaud. Quant à Henriette Martinez, présidente de l’UMP 05 et maire de Laragne, elle confirme son inimitié avec le maire de Tallard et soutient son ami politique Jean-Yves Dusserre. Selon la CNI, « l’UMP devrait conserver son siège » dans le département.
Du côté des Alpes de
Haute-Provence, le scénario pourrait être profitable pour l’UMP. En effet, le
sénateur PS Claude Domeizel ne se représente pas, et la gauche semble désunie
entre deux candidats… l’un investi par la fédération socialiste, Jean-Yves Roux,
vice-président du conseil régional, etl’autre, suppléante du sénateur actuel, Brigitte
Bonnet, qui partira en dissidente et sans l’appui du PS.
Un scénario qui semble avoir convaincu le meilleur atout de l’UMP de partir à la chasse au soutien des grands électeurs : Bernard Jeanmet-Peralta a déposé sa candidature et a obtenu l’investiture ce mardi soir. « L’UMP est en mesure de l’emporter avec lui », peut-on lire sur le document officiel de la CNI. Cependant, le maire de Manosque pourrait compter sur une dissidence : celle du Divers Droite, Jacques Depieds, maire de Mane.
