Alpes du Sud - La grève sur les rails se poursuit, au moins jusqu'à lundi matin dans les
Alpes du Sud. Le mouvement social, débuté le mardi 10 juin au soir, perdure
alors que les négociations entre les syndicats et l’État n'aboutissent pas. La
CGT, FO et Sud-Rail dénoncent le projet de réforme ferroviaire. Ce vendredi matin,
lors d'une assemblée générale, 50 agents des Hautes-Alpes ont décidé la
poursuite de la mobilisation, un s'est prononcé contre et trois agents se sont
abstenus. Une délégation a été reçue par la députée PS Karine Berger. « L'ensemble des participants partagent
le constat de graves dysfonctionnements depuis plusieurs années au sein de la
SNCF et de RFF », indique la Parlementaire dans un communiqué, affirmant qu'elle
s'opposera à la transformation en société anonyme de la SNCF et de RFF devant de
nouveau fusionner.
L'enjeu : l'ouverture à la concurrence d'ici 2020. « Le ferroviaire remplit des missions de service public et doit à ce titre rester à 100% dans le public », revendique Karine Berger. Le Gouvernement avait scindé en deux l’entreprise SNCF en 1997, pour que RFF puisse absorber la dette de plus de 40 millions d’euros. Une dette toujours présente. Aujourd’hui, l’Etat veut créer trois EPIC, établissements publics à caractère industriel et commercial. « Dans l’idéal du Gouvernement, c’est la création d’un groupe public ferroviaire, organisé sous la forme de trois EPIC. Le premier s’appellerait ‘De Tête’ et qui engloberait toutes les fonctions administratives. En dessous, une EPIC ‘SNCF Réseaux’ et une EPIC ‘SNCF Mobilité’. C’est un éclatement plus prononcé de la SNCF », a présenté sur Alpes 1 Julien Bouillé, le secrétaire général de la CGT Cheminots à Veynes.
L'enjeu : l'ouverture à la concurrence d'ici 2020. « Le ferroviaire remplit des missions de service public et doit à ce titre rester à 100% dans le public », revendique Karine Berger. Le Gouvernement avait scindé en deux l’entreprise SNCF en 1997, pour que RFF puisse absorber la dette de plus de 40 millions d’euros. Une dette toujours présente. Aujourd’hui, l’Etat veut créer trois EPIC, établissements publics à caractère industriel et commercial. « Dans l’idéal du Gouvernement, c’est la création d’un groupe public ferroviaire, organisé sous la forme de trois EPIC. Le premier s’appellerait ‘De Tête’ et qui engloberait toutes les fonctions administratives. En dessous, une EPIC ‘SNCF Réseaux’ et une EPIC ‘SNCF Mobilité’. C’est un éclatement plus prononcé de la SNCF », a présenté sur Alpes 1 Julien Bouillé, le secrétaire général de la CGT Cheminots à Veynes.
La grève est donc votée jusqu’à lundi, 10h30, heure d’une nouvelle assemblée générale des cheminots des Hautes-Alpes. Lundi, jour des premières épreuves écrites du baccalauréat. Pour les syndicats, la SNCF ne met pas tout en œuvre pour assurer le Service Minimum, dans la loi depuis 2010. A noter que le Ministre de l'Education Nationale, Benoit Hamon, a indiqué que pour les élèves qui arriveraient une heure en retard aux épreuves à cause de la grève sur les rails, ils disposeraient d'une heure supplémentaire.
