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Alpes du Sud : combattre le FN en différenciant la droite de la gauche pour V. Peillon

EUROPEENNES 2014 / L'ancien Ministre de l'Education Nationale et actuel tête de liste PS pour la circonscription Sud-Est était l'invité du Tête à Tête d'Alpes 1 Live

Alpes du Sud – « Le Front National est un parti raciste, xénophobe et prônant la préférence nationale » : les derniers sondages qui mettent le FN en 1ère position des intentions de vote devant l’UMP et le PS inquiètent Vincent Peillon. La tête de liste PS pour les européennes pour la circonscription Sud-Est était l’invité du Tête à Tête d’Alpes 1 Live ce jeudi. « Le FN  triple ses voix dans notre région. C’est une catastrophe », déclare-t-il sur Alpes 1. Pour combattre le parti de Marine le Pen et de Jean-Marie le Pen, candidat sur la circonscription, « il faut montrer qu’il y a une différence entre la gauche et la droite », selon l’ancien Ministre de l’Education Nationale. En pointant l’absence de connaissance autour du Parlement : « les compatriotes ne savent pas que la droite gouverne depuis 10 ans, et la droite ne cherche pas à le faire savoir ». Avant de comparer les programmes des deux partis : « nous proposons un salaire minimum européen, la lutte contre le chômage des jeunes en triplant les financements, la droite ne le propose pas. Nous voulons lutter contre les paradis fiscaux et les évasions fiscales, alors que la droite propose en candidat à la présidence de la Commission Jean-Claude Juncker, ancien Premier Ministre du Luxembourg, qui a toujours défendu les paradis fiscaux, dont le sien ».

Quant au traité transatlantique, qui fait couler beaucoup d’encre et nourrit l’opposition européenne, pour Vincent Peillon, il faut aller « vers la discussion. Les producteurs américains peuvent pénétrer à 85 % le marché européen, nous à 35 %. L’objectif est de rééquilibrer. Ne pas discuter c’est être pour une mondialisation la plus dérégulée ». Cependant, il faut selon la tête de liste « mettre des lignes rouges sur la protection des données personnelles, militaires ou de santé, nous ne voulons pas bouger les lignes européennes. S’ils ne le respectent pas, il n’y aura pas d’accord », en ajoutant qu’il y aura trois filtres au traité transatlantique : « le Parlement Européen, chaque Etat peut dire non et une ratification par les Parlements Nationaux ».