Alpes du Sud - 14 311 Alpins du Sud en plus entre 2006 et 2011. L’Institut National des Etudes et Statistiques, l’Insee, a rendu public, au 1er janvier, le résultat du recensement effectué en 2011. La population des Hautes-Alpes est ainsi passée de 130 752 à 138 605 en cinq ans, soit une hausse de 1,2% (+7 853).
« Malgré la crise, ces données statistiques sont particulièrement révélatrices de l’attractivité de tous les territoires, y compris les moins peuplés », a réagi le président du Conseil général, Jean-Yves Dusserre. « Notre département poursuit lentement sa marche en avant, en attirant de plus en plus d’actifs qui viennent chercher une certaine qualité de vie, mais aussi des entreprises qui trouvent dans la montagne, de nouveaux horizons et des perspectives de développement économique. » Les Hautes-Alpes ont d’ailleurs le plus fort taux de croissance (+1,2%) de la région PACA, « ce qui est plus du double de la moyenne régionale et de la moyenne nationale. Sur la même période, la moyenne nationale est à +0,5% par an et la moyenne régionale est à +0.4% par an », a présenté sur Alpes 1 Patrick Redo, directeur de l’Insee PACA.
« Malgré la crise, ces données statistiques sont particulièrement révélatrices de l’attractivité de tous les territoires, y compris les moins peuplés », a réagi le président du Conseil général, Jean-Yves Dusserre. « Notre département poursuit lentement sa marche en avant, en attirant de plus en plus d’actifs qui viennent chercher une certaine qualité de vie, mais aussi des entreprises qui trouvent dans la montagne, de nouveaux horizons et des perspectives de développement économique. » Les Hautes-Alpes ont d’ailleurs le plus fort taux de croissance (+1,2%) de la région PACA, « ce qui est plus du double de la moyenne régionale et de la moyenne nationale. Sur la même période, la moyenne nationale est à +0,5% par an et la moyenne régionale est à +0.4% par an », a présenté sur Alpes 1 Patrick Redo, directeur de l’Insee PACA.
En y regardant de plus près, ce sont les communes proches de Gap qui ont la plus forte évolution de population. La Bâtie-Neuve passe de 1 976 habitants à 2 431, Chorges gagne 301 personnes et atteint une population de 2 654 habitants à l’année (2 353 en 2006). +10% pour La Saulce qui atteint 1 311 contre 1 190 riverains. D’autres communes connaissent des hausses significatives, comme La Roche-des-Arnauds (1 222 à 1 423) et Tallard (1 837 à 2 001), mais aussi Laragne-Montéglin qui passe à 3 668 habitants en 2011. On en comptait 3 484 en 2006, soit 184 personnes en moins. Concernant les deux villes préfectures des Hautes-Alpes, Gap a gagné 3 322 habitants en cinq ans, passant de 37 332 à 40 654 personnes. Plus de monde également à Briançon, où 334 riverains de plus sont actuellement résidents dans la ville fortifiée. La population légale est passée de 11 542 à 11 876 entre 2006 et 2011.
Des communes sont, a contrario, en déclin dans les Hautes-Alpes. Embrun a perdu 75 habitants, passant d’une population de 6 230 à 6 155. Diminution également à Serres qui compte 1 258 habitants, soit 75 de moins qu’en 2006 (1 309). Des baisses également à Baratier (-14), au Bersac (-2), La-Chapelle-en-Valgaudemar (-6), Le Monêtier-les-Bains (-39), Orcières (-3) et Rosans (-9 habitants).
Selon l’Insee, les jeunes vont vers les villes et les anciens vers les zones plus rurales : « Quand on regarde par tranches d’âges, il y a deux phénomènes assez intéressants. Ces départements sont attractifs, aussi bien sur les jeunes entrants dans la vie active et ces départements sont attractifs sur les âges à partir de 55/60 ans, plutôt les âges de fin d’activité », évoque Patrick Redor.
Dans les Alpes de Haute-Provence, la population est passée de 154 501 à 160 959 habitants, soit une hausse de 0,8% (+ 6 458). Deux pôles s’opposent, puisque la ville de Manosque a gagné 1 155 habitants (21 162 à 22 316), alors que la commune de Digne-les-Bains en a perdu 982 (17 868 à 16 886). « Il y a, très certainement, un jeu de vases communicants, qui se fait avec le département des Bouches-du-Rhône. La liaison par autoroute fait que, finalement, la région de Manosque n’est pas si éloigné que ça d’Aix-en-Provence et Marseille. » Autre commune en perte de vitesse, c’est Barcelonnette. La capitale de la Vallée de l’Ubaye perd 151 habitants, passant de 2 818 à 2 667. Barrême voit sa population émiettée de 41 personnes également, tout comme Castellane (-65).
Des bonnes nouvelles, tout de même, dans les Alpes de Haute-Provence. Sisteron passe de 7 251 à 7 408 habitants, soit une hausse de plus de 2%. Forcalquier gagne 53 habitants (4 654 à 4 707). Jausiers augmente sa population, en passant de 1 013 à 1 135 riverains. Plus 96 habitants pour Malijai. La commune comptait 1 863 personnes en 2006, contre 1 959 en 2011. Saint-Etienne-les-Orgues a le sourire également, avec une population passée de 1 149 à 1 219 en cinq ans, soit 70 habitants de plus.
Au plan régional, la population augmente de 0,4%, passant de 4 815 232 habitants en 2006 à 4 916 069 en 2011. Au plan national, hausse de 0,5% en cinq ans. De 61 399 733 français, on en compte désormais 63 069 995. Les résultats, communes par communes, sur le www.insee.fr.
