Et alors que certains élus du territoire pointaient le choix de « Rolls » pour les remontées mécaniques, le président Dominique Allais souligne que ce choix a été fait par l’ancien gestionnaire des remontées mécaniques, l’opérateur Transmontagne. « Leur politique voulait tirer vers le haut, c’est pour cette raison que ces projets ont été mis en place, on le subit ». Et Sylvain Philippe de répondre en précisant que la régie des remontées mécaniques a des obligations, aujourd’hui fixées par le syndicat mixte des stations de montagne du Queyras, « composée des huit communes du Queyras, et de neuf membres issus du Conseil Général. Nous faisons des propositions et des préconisations pour arriver à un schéma économique équilibré, mais ça ne fait pas toujours plaisir ».
Des préconisations dont la fermeture pendant une saison de certaines remontées mécaniques, « comme le téléski du Moulin ou le téléski de la Madeleine, sur le hameau de Pierre Grosse à Molines, qui nous coûte entre 20 et 25 00 euros de fonctionnement », précise Dominique Allais. Autre solution envisagée : diminuer la plage d’ouverture des remontées, mais aussi « réduire le périmètre de l’activité. Montgenèvre a moins de dameuse que nous. Pourquoi ? Parce que notre territoire est éclaté et nous avons des coûts de fonctionnement importants », poursuit Sylvain Philippe. Autre solution évoquée par les deux responsables : réduire le périmètre en enlevant certains éléments « qui coûtent plus qu’ils ne rapportent. Par exemple les espaces ludiques, Aiguilles est sorti cette année, le point d’interrogation reste Ristolas ».
A noter que le budget de la régie sera présenté mercredi prochain en Conseil d’Administration.