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Guy Blanc : désertification médicale ou intérêt de l’Ordre des Médecins

Le conseiller général de Gap Nord-Ouest était l’invité d’Alpes 1 Live ce mardi midi

Hautes-Alpes - « L’A51 est un leurre ». Parole de Guy Blanc, conseiller général de Gap-Nord-Ouest. Il était l’invité d’Alpes 1 Live ce mardi midi. A l’heure où la députée des Hautes-Alpes, Karine Berger, multiplie rendez-vous et discussions autour du chaînon manquant autoroutier entre la Saulce et Grenoble, pour l’élu, on touche à « l’inutilité ». Selon lui, les regards doivent désormais se tourner vers l’amélioration de l’existant et en particulier le ferroviaire.

Guy Blanc, chirurgien, qui est également revenu sur la désertification médicale qui touche de plus en plus les Hautes-Alpes. Alors que Guy Bompard, président de l’Ordre des Médecins dans le département, disait sur notre antenne il y a quelques semaines « la solution est de faire des maisons médicales et remettre des internes dans les hôpitaux », pour l’élu, ces propos font fausse route. « Si on veut des médecins, il faut en former car faire des maisons médicales ne sert à rien. C’est comme ouvrir une boulangerie sans boulanger. Ce n'est pas non plus la télémédecine qui va multiplier les médecins », explique sur Alpes 1 Guy Blanc. 

Selon lui, tout se joue au numerus clausus qui établi le nombre d’étudiants admis dans le cursus médecine chaque année. « Des tas de jeunes se présentent à la première année médicale, et on renvoit les gens très motivés chez eux, alors qu’en parallèle, il y a une désertification médicale », explique t-il.


Guy Blanc qui va plus loin. Selon lui, le gouvernement a tort de n’écouter que l’Ordre des Médecins et les Syndicats médicaux car, selon lui, ces derniers ont des intérêts dans la désertification médicale. « Ils se disent si on reste peu nombreux, on sera les rois du pétrole.  Les ministres devraient écouter la population, les malades et les collectivités territoriales », termine t-il.