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Gap : « Quand on travaille bien, on a envie de recommencer ».

Roger Didier, maire de Gap et conseiller général, était l'invité d'Alpes 1 Live ce vendredi midi. 2014... peut être pour lui

Hautes-Alpes - « C’est une satisfaction » : le maire de Gap et conseiller général Roger Didier affiche son sentiment face à la Rocade de Gap. Dès la fin 2013, les travaux de la portion centrale devraient commencer entre le Carrefour du Sénateur route de Veynes jusqu’au carrefour de la grande courbe du Col Bayard, route de Grenoble. « La ville de Gap n’a pas la maîtrise de l’ouvrage puisque c’est l’Etat, mais nous allons participer au financement », explique au micro Alpes 1 Roger Didier.

Autre chantier : le stade nautique de Gap. « L’objectif est de donner un coup de jeune à ce bâtiment qui date des années 70. Il faut rénover l’esthétique générale, améliorer la filtration et la ventilation du bassin intérieur, lui redonner un style du 21ème siècle », explique le maire de Gap, qui espère voir la fin des travaux avant le passage à 2014. Facture : entre 2,6 et 2,8 millions d’euros hors taxe.

Bémol cependant : le projet du parc automobile Plaine de Lachaup. Après l’abandon du groupe Figest, pour le maire, « c’est l’heure de rebondir ». Trois concessions vont toutefois s’implanter à proximité de Micropolis, les discussions sont également en cours avec une autre. « Il s’agira d’un mini village automobile », explique Roger Didier sur Alpes 1. « C’est déjà une satisfaction. La Plaine de Lachaup a aussi un avenir, nous allons accueillir des entreprises de déménagement, second œuvre de construction dans le BTP, mais aussi de l’artisanat ».

Concernant la communauté d’agglomération autour de Gap, partie d’un projet de regroupement de 30 communes pour finalement comprendre seulement trois d’entre elles  (Gap, Pelleautier et la Freissinouse), Roger Didier a précisé qu’il n’avait jamais eu l’intention d’obtenir 51 % des voix de décision. « Ce n’est pas possible, je n’y ai pas droit. Quel que soit l’importance de la commune, on ne peut aller au-delà de 49,9 %, c'est-à-dire on ne peut pas avoir la majorité. Nous avions compris qu’il fallait lâcher du leste, mais il fallait aussi que les 40 000 Gapençais soient défendus et représentés à juste hauteur de leur démographie ». Ce qui a bloqué selon l’élu : « de la politique politicienne, il y avait des maires qui ne partageaient ni ma sensibilité, ni mes positionnements et qui se sont opposés à la création de cette communauté d’agglomération ».

2014 ? Pas de réponse directe, mais des suppositions : « En principe, quand on travaille bien, on a envie de recommencer ».