Hautes-Alpes - Le grand public était invité à découvrir le service de Médecine Nucléaire du CHICAS de Gap. Mercredi après-midi, une journée portes-ouvertes était organisée. L’occasion pour les curieux et les professionnels de la santé de se familiariser avec cette nouvelle spécialité, qui sera proposée à partir du 6 février prochain. Elle sera prescrite dans le cadre de cancers ou encore de problèmes rhumatismaux, cardiologiques, ou encore orthopédiques.
Avec la Médecine Nucléaire, le CHICAS va donc encore plus loin dans ses installations, car elle vient compléter la filière cancérologie. Une nouveauté et une avancée pour l’établissement hospitalier de Gap, qui peut paraître abstraite, mais qui est pourtant essentielle au dépistage. « C’est une technique d’imagerie médicale, un peu comme la radiologie. C’est une spécialité moins connue, mais on fait aussi des images du corps humain pour dépister et diagnostiquer des maladies. La particularité, c’est que l’on injecte dans le corps des produits radioactifs à faible dose », explique Enrique Nalda, médecin nucléaire au sein du Chicas.
Mais à l’heure, où on parle beaucoup du procès d’Epinal et de sur-irradiation, Enrique Nalda se veut rassurant : « Dès que le mot nucléaire est prononcé, on pense à toute la mauvaise presse qui est faite sur le sujet. Mais tout est une question de dose. Pour un scanner, l’irradiation est par exemple plus élevée qu’en médecine nucléaire. Par ailleurs, tout ce qui est lié au nucléaire médical est réglementé. Il y a de nombreuses normes mises en place pour protéger le personnel, les patients et l’environnement ».
A noter que le service de Médecine Nucléaire va accueillir ses premiers patients mercredi prochain. Dans un premier temps, il va fonctionner uniquement les mercredis et jeudis.
