Votre ville : SISTERON | Changer de ville

Alpes du Sud : l’UDI, un parti politique au stade fœtal

Chantal Eyméoud et Joëlle Tebar, membre des coordinations de l’Union des Démocrates et Indépendants, étaient les invités d’Alpes 1 Live

Alpes du Sud - L’UDI, dans ses premiers balbutiements dans les Alpes du Sud. Alors que Jean-Louis Borloo a entériné au mois d’octobre dernier son parti, l’Union des Démocrates et Indépendants, la formation politique est en phase de construction dans nos deux départements. 

Du côté des Hautes-Alpes, c’est la conseillère régionale et maire d’Embrun Nouveau Centre, Chantal Eyméoud, qui est chargée de la coordination. Selon elle, c’est un mouvement de toutes les droites : « Il y a la place pour deux grands partis à droite, à la fois l’UMP et l’UDI. Ce sont des courants de pensée qui peuvent diverger ». Un parti néanmoins nécessaire selon elle au paysage politique : « Si un parti unique avait été en capacité de démontrer qu’il était incontournable, et était la solution à toute crise politique d’un côté ou de l’autre, bien évidemment on se serait rangé à cet esprit là. Mais ça n’est pas le cas », poursuit-elle au micro Alpes 1.

Concernant le socle de pensées, pour l’instant, certaines choses restent floues : on place le curseur à droit, avec des valeurs centristes telles que la famille, le travail, la liberté économique, l’Europe ou encore l’humanisme. Et on insiste bien sur un point : même si le Nouveau Centre a rejoint l’UDI, les familles politiques ne sont pas enterrées. Mais on va vers un rassemblement vers les sensibilités.

Du côté des Alpes de Haute-Provence, c’est Michel Vittenet, le maire d’Oraison, qui est en charge de la coordination pour l’instant. Derrière lui, trois personnes dont Joëlle Tebar. Et selon elle, l’UDI compte bien peser dans les combats, dont les premiers en date : les prochaines élections. « Les municipales, les cantonales et les sénatoriales sont notre objectif. On va partir au combat pour faire des listes voire un rassemblement avec d’autres personnes qui ne sont pas adhérentes directes mais qui partagent la même sensibilité », explique t-elle au micro Alpes 1.

A noter que pour l’instant, concernant la désignation des représentants officiels au niveau des départements, les modalités n’ont pas encore été fixées.