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Alpes du Sud : le monde de la nuit en mouvement

Des fermetures, des ouvertures et des travaux dans les établissements nocturnes : le monde de la nuit est en plein mouvement dans les Alpes du Sud, et surtout dans le département des Hautes-Alpes.

Hautes-Alpes – Le Monde de la nuit, en plein mouvement. Avec tout d’abord un premier constat, il est difficile de gérer un établissement en centre-ville. Pour preuve, le « Seventh Day », en plein cœur de Gap, a fermé ses portes en septembre dernier, vendu par sa propriétaire, qui nous confiait son ras-le-bol de se retrouver régulièrement au tribunal pour tapages nocturnes. Pour précision, la loi autorise les lieux nocturnes tels que les bars à fermer à 1h du matin, 2h les week-ends, du vendredi au dimanche, et aussi les soirs de fêtes. C’est 7h pour les boites de nuit. Mais en ce qui concerne le tapage nocturne, le silence maximal est obligatoire dès 22h. Aucune dérogation n’est en place sur les Alpes du Sud, ce qui est trop contraignant pour le « Seventh Day ».

Autre établissement qui, même pas né, pose déjà pose problème : le futur « Baroque » à Briançon qui doit s’implanter zone Sud. Un emplacement qui n’est pas du goût d’un collectif de riverains : « L’implantation a été faite sans concertation. Il y a derrière une zone pavillonnaire, avec un ensemble de 100, 150 maisons. La boite de nuit va certainement respecter les normes d’insonorisation, mais ce qui pose problème c’est tout ce qui va graviter autour : des dérapages en voiture, des cris, des hurlements… La première maison est à 120 mètres », indiquait sur Alpes 1 l’un de ses représentants, Thierry Chuette. Le projet n’est donc pas encore prêt à voir le jour. Le maire, Gérard Fromm, a répondu ce lundi 12 novembre aux riverains : « A ce stade, il n’y a pas lieu de faire de procès d’intention. Il est préférable d’attendre la commission départementale de sécurité », indique le courrier. Une commission qui passera une fois les travaux effectués dans la future boite de nuit.  Personne n’est contre une discothèque, mais sans les désagréments qui vont avec.

Pourtant, d’autres parviennent tout de même à passer ces obstacles et à voir le jour. C’est le cas du « Klub Nytro », à Baratier dans l’Embrunais qui a ouvert le 12 juillet dernier. Un club privé, avec une sélection très rigoureuse notamment vestimentaire à l’entrée.  Exigence qui a surpris au début, mais la clientèle semble trouvée, c’est en tout cas ce qu’explique l'un des trois associés de l’établissement Grégory Maire: « Il faut toujours quelques mois pour essuyer les plâtres, se mettre en place, faire connaissance. On est globalement content du départ de notre établissement ». Un club qui se veut haut de gamme, parfois au risque de déplaire, différent de l’offre déjà présente avec « Le Final » à Gap, « La Garenne » à Saint Jean Saint Nicolas et le « Club 30 » à Chorges. Ces deux derniers ont changé de look cet été, sûrement pour faire face à cette nouvelle concurrence. Grégory Maire, du « Klub Nytro », sur Alpes 1 : « Des rumeurs, fausses, toujours véhiculées par ces mêmes personnes. On est là sur du long terme  ».

Avec bientôt « Le Baroque » à Briançon, et la nouvelle discothèque "Le Vibe" à Selonnet dans la Vallée de la Blanche, il y aura du  choix certes, mais aussi une concurrence rude.