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Luc Châtel : « Jean-François Copé a la capacité la plus forte de rassembler »

L’ancien Ministre de l’Education Nationale, qui soutient Jean-François Copé pour les élections dimanche prochain du dirigeant de l’UMP, sera de passage à Forcalquier ce jeudi. Ils répondaient aux questions d’Alpes 1 Live

Alpes de Haute-Provence – Le député de la Haute-Marne et ancien ministre de l’Education Nationale, Luc Châtel, sera de passage dans les Alpes de Haute-Provence ce jeudi. Il sera à Forcalquier pour soutenir, dans la présidence de l’UMP au niveau national, Jean-François Copé.

Un candidat qui aura affaire à l’ancien Premier Ministre, François Fillon, qui à cinq jours de l’élection, semble avoir mis les gants de boxe pour monter sur le ring. Ce lundi, lors de son meeting à Paris, il n’a pas hésité à montrer sa différence face à Jean-François Copé en déclarant : « Certains pensent que l'on regagnera la France en prenant tous les virages à droite. Moi, j'ai la conviction qu'on la regagnera par la droite, par le centre, et même par la gauche ». De quoi faire réagir Luc Châtel. Selon lui, Jean-François Copé est « le garant de la diversité à l’UMP », celui qui a « la capacité de rassemblement la plus forte. Il a su mettre en œuvre l’expression des sensibilités, c’est lui qui a décidé que notre parti serait organisé en mouvement », a expliqué l’ancien ministre au micro Alpes 1.

Luc Châtel, qui reconnait toutefois l’intérêt des primaires organisées par le Parti Socialiste pour désigner le candidat du parti pour les présidentielles. « Nous n’avions pas pris conscience des enjeux et de l’ampleur de cet évènement. Ça a été un exercice réussi », a-t-il précisé à la radio Alpes 1. L’UMP souhaite aujourd’hui aller plus loin avec des primaires élargies. « L’élection de dimanche prochain est totalement indépendante de cette étape. Nous allons élire le représentant de l’UMP, ce qui va pendant trois ans va diriger notre parti, organiser la reconquête, les élections locales. Et ensuite, nos militants voteront en 2015 pour désigner l’équipe dirigeante et en 2016 pour choisir le candidat à la présidentielle », a expliqué Luc Châtel.