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La médecine nucléaire se développe dans les Hautes-Alpes

Les directeurs du CHICAS et du centre hospitalier du Pays d’Aix se sont rencontrés afin de signer une convention

Alpes du Sud - Elle doit être mise en place dans le cadre d’un partenariat avec des médecins nucléaires libéraux codétenteurs de l’autorisation. C’est pourquoi les directeurs du CHICAS et du centre hospitalier du Pays d’Aix se sont rencontrés afin de signer une convention. Le Centre Hospitalier du Pays d’Aix a en fait répondu favorablement aux sollicitations du CHICAS de Gap, qui a souhaité établir un partenariat afin d’exploiter l’activité de médecine nucléaire.

Le centre hospitalier du Pays d’Aix a l’avantage de disposer de cette technique et donc des connaissances nécessaires à sa mise en œuvre. Avec la création de cette nouvelle activité, le CHICAS vient étoffer encore un peu plus son offre de soin. « C’est une activité qui n’existe pas sur le nord de la région PACA », confie au micro d’Alpes 1 le directeur de la structure, Richard Dalmasso. « L’installation de ce mode de diagnostic en cancérologie vient compléter la filière cancérologie que le CHICAS est en train de mettre en œuvre.  Nous avons l’ensemble des modalités de traitements du cancer : les différentes formes de chirurgies, de chimiothérapies ou de radiothérapies. Avec la médecine nucléaire, on est plus sur l’aspect diagnostic ».

Car la médecine nucléaire, c’est avant tout de l’imagerie. D’ailleurs, la pratique se rapproche assez de la radiologie. Mais bien souvent quand on entend parler de nucléaire, on comprend risque pour l’homme : « Effectivement, quand on parle de nucléaire, on pense aux centrales ou aux bâtiments », explique Enrique Nalda, directeur médecin nucléaire au sein du Chicas. « Mais là, on utilise des atomes radioactifs pour pouvoir les observer dans l’organisme des patients. Ce sont de petites doses, des traceurs, qui perdent rapidement leur radioactivité et provoquent une faible irradiation chez le patient. Cela ne représente pas un danger important et il faut savoir qu’en médecine nucléaire, la réglementation est très stricte. Chaque étape est contrôlée », explique t-il à Alpes 1.

A noter que l’activité de médecine nucléaire devrait être proposée par le CHICAS de Gap fin décembre ou début janvier.