Hautes-Alpes - Tout
avait commencé par un coup de cœur, un matin dans la Maison de la Presse à
Briançon dans les Hautes-Alpes. Annie tombe sur une revue où le portrait de Bruno, pépiniériste
viticole de 44 ans originaire du Vaucluse, est publié. Lui participe à
l’émission « L’Amour est dans le Pré » pour trouver une femme avec qui partager
sa vie. Elle est célibataire et sous le charme. Annie décide alors de lui
écrire, un courrier qui signe le début de l’aventure télévisuelle pour cette
Briançonnaise de 33 ans, habitant les Hautes-Alpes.
Mais après plusieurs aventures où les deux tourtereaux ont d’abord flirté, puis officialisé leur relation, les téléspectateurs les ont laissés lundi, lors de la diffusion du dernier épisode sur M6, avec un point d’interrogation. « Il est normal de prendre son temps, nous faisons un essai avant de signer un CDI », confiait Annie à Karine Le Marchand, présentatrice de l’émission « L’Amour est Dans le Pré ».
Et finalement, la période d’essai finie, le CDI n’est pas signé, et c’est célibataire qu’Alpes 1 retrouve Annie à Briançon. La jeune femme s’est séparée de son pépiniériste viticole fin septembre. Raison de cette rupture : « Nous nous sommes rendu compte que nous n’étions pas faits l’un pour l’autre, nous n’attendons pas les mêmes choses de la vie de couple », explique Annie au micro Alpes 1. Ce qui a semble-t-il gêné l’exploitant agricole est le quotidien de la jeune femme : « J’attends quelqu’un qui partage ma vie, dont mon fils. Bruno a déjà élevé ses enfants, il n’était pas prêt à rentrer dans l’éducation d’un enfant de 10 ans. Quand on prend un arbre, on prend les branches, et ma branche, c’est mon fils. Il n’était donc pas question de continuer cette histoire », affirme Annie sur Alpes 1.
Pourquoi un tel changement au sein de cette relation ? La candidate de l’émission évoque l’aspect « rassurant » du début de l’émission « L’Amour est dans le Pré ». « Il y a un suivi psychologique, la production choisit les agriculteurs, et on se dit que ça ne peut être qu’une personne sincère à la recherche de l’amour. A la fin, je me suis rendue compte que ce n’était plus la personne à qui j’avais écrit et qu’il n’était plus dans la passion de vivre une relation au jour le jour », poursuit Annie.
Et pour la Briançonnaise, souvent attaquée de voler la vedette à Bruno, on rassure : pas de grosse tête, « je suis la même. Bruno a peut être eu ce sentiment, mais je n’ai jamais cherché à lui prendre sa place, j’ai peut être juste été plus expressive que lui ». Une candidate qui a donc souvent été la proie des rumeurs les plus invraisemblables. Alors que certains assuraient dans les rues briançonnaises qu’elle avait déjà inscrit son fils au sein d’une école dans le Vaucluse, d’autres la voyaient avec Bertrand, le benjamin des agriculteurs. « Intox, nous sommes très amis et complices, mais je le considère comme mon petit frère ».
Direction donc un retour à la réalité pour Annie : « mon fils, ma vie quotidienne, mon travail, cela va me faire du bien », explique-t-elle avec le sourire à Alpes 1. Quant à l’aventure « L’Amour est dans le Pré », c’est « grandie » qu’elle en ressort. Les yeux pétillants et la voix enjouée, elle confie avoir tissé aujourd’hui un véritable « lien » avec tous les participants.
