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Une nouvelle vie pour les bâtiments de MG Industrie à la Roche de Rame ?

Une phase de dépollution est engagée, mais le président de la Communauté de Communes du Pays des Ecrins, Cyrille Drujon d'Astros, est en plein travail pour une réhabilitation

Hautes-Alpes - Dossier des difficultés financières de l’Office de Tourisme du Pays des Ecrins : « la responsabilité est collective » selon Cyrille Drujon d’Astros, président de la communauté de communes du Pays des Ecrins, maire de Freissinières et ancien président de l’OT. Un poste qu’il avait quitté février. « Quand j’ai quitté la présidence, les informations dont je disposais m’indiquaient qu’on était sur la bonne voie du déficit. Dès la première année, il y avait plus de 100 0000 euros de déficit », explique t-il à la radio Alpes 1. Un trou qui s’est creusé puisqu’en mai dernier, l’Office de Tourisme enregistrait un déficit record de 468 000 euros, si bien que la Chambre Régionale des Comptes a été saisie et qu’un licenciement pour faute grave a été ordonné à l’encontre du directeur de l’Office de Tourisme, Raphaël Faure.

L’un des espoirs de Cyrille Drujon d’Astros repose sur la modification des statuts de la Communauté de Communes du Pays des Ecrins. La compétence « tourisme » est désormais découpée : la communauté de communes et l’office de tourisme assureront la promotion du territoire du Pays des Ecrins et de la marque. Quant aux communes, elles récupèrent l’accueil local et la capacité de faire leur propre promotion. « Elles feront un effort financier pour aider au retour à l’équilibre, précise Cyrille Drujon d’Astros. Un retour à l’équilibre attendu pour 2014 au plus tard ».

Après la liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Gap, en mai dernier, de l’usine de fabrication de magnésium MG Industrie à sur la Roche de Rame, dans l’Argentièrois, tous les regards se tournent désormais sur les bâtiments. « La communauté de communes, qui a pris l’entière compétence de l’extension ou de la création de zones d’activités, est en plein travail avec le liquidateur judiciaire pour pouvoir les récupérer et en faire un diagnostic sur la présence des polluants. Nous les réutiliserions afin de les réhabiliter pour des activités économiques », précise Cyrille Drujon d’Astros. Car des matières radioactives datant d’il y a 20 ans ont été découvertes, elles ont été retirées par des entreprises spécialisées. Une fois la dépollution faite, le président veut y implanter des entreprises. Tout comme au Château où des sociétés novatrices basées autour des activités nordiques, pourraient s’implanter.