Reste ensuite le sujet des élections au sein des fédérations départementales. Pour les Jeunes Pop, l’heure est au mea culpa. « On s’est peut être un peu trop coupé de la base, il faut revenir à de vraies pratiques militantes, faire des réunions et convier les adhérents », explique au micro Alpes 1 Romain Gryzka. Idem pour Sébastien Latil : « L’UMP s’inscrit désormais dans la dynamique de la reconquête des Alpes de Haute-Provence. Nous avons perdu beaucoup de territoire, il faut définir une nouvelle stratégie ». Une nouvelle stratégie qui pourrait passer par plus d’ouverture : « Après les élections, il faudra une ouverture du comité départemental, non pas pour les votes mais pour les avis », continue Sébastien Latil.
Le responsable des Jeunes Pops 04 est également revenu sur les dissidences politiques, lors des investitures UMP aux législatives. Des dissidences qui avaient opposé Pascal Antiq, adjoint au maire de Manosque, à Daniel Spagnou, ancien député, et Jean-Claude Castel, maire de Corbières. « Ce que je regrette, c’est que certains aient étendu notre linge sale, nous aurions dû traiter ça en interne », déclare t-il.
Dans les Hautes-Alpes, Romain Gryzka a tenu à faire passer un message à ceux et celle qui souhaiteraient être candidats à la tête de l’UMP 05 : « Je donnerais mon soutien à la personne qui me définira clairement le plan de bataille et un plan de recrutement pour les municipales. Je soutiendrais la personne qui n’aura qu’une seule idée en tête, ce ne sera pas la présidentielle, ce ne sera pas la sénatoriale, ce n’est pas les cantonales, c’est d’abord les municipales ». A noter que Romain Gryzka est toujours dans l’attente d’une nomination au sein de l’UMP, après l’annonce en juin dernier du secrétaire de la fédération Victor Berenguel de lui attribuer une place : « J’ose espérer que ce n’est pas son soutien à Jean-François Copé, divergent de celui de que Victor Berenguel et Henriette Martinez font à François Fillon, qui est responsable de ce retard », lance Romain Gryzka.
Les Jeunes Pop 04 sont un peu moins d’une centaine, ils sont une trentaine dans les Hautes-Alpes.
