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La cantine scolaire de Pierrevert surchargée

L’accueil est limité à 80 enfants, mais plus de 90 demandes ont été signalées en mairie

Alpes-de-Haute-Provence - Les enfants vont dans quelques jours reprendre le chemin de l’école et ils seront cette année encore nombreux à manger à la cantine. A Pierrevert dans le Pays Manosquin, ce service reçoit un vif succès à tel point que tous les enfants ne peuvent plus être accueillis.

Face à cette recrudescence, la cantine de la maternelle et celle du primaire ont été séparée, permettant ainsi l’accueil de davantage de bambins. Une ancienne salle a été aménagée pour augmenter la taille de la cantine des plus petits. Mais cette solution provisoire reste insuffisante : l’accueil est limité à 80 enfants, or plus de 90 demandes ont été signalées en mairie. Sylviane Chaumont, la Maire de Pierrevert regrette avoir dû « mettre en place des critères » mais reste confiante pour l’avenir : « on va voir comment ça se passe parce qu’il y a toujours des changements, notamment chez des petits qui ne veulent pas venir tous les jours ou qui ne s’adaptent pas. On verra comment ça évolue et on fera une nouvelle proposition dans un mois ».

Face à cette augmentation constante des demandes et à la vétusté des anciens locaux, un nouveau restaurant scolaire est actuellement en construction et devrait être terminé au printemps 2013. Primaire et maternelle seront alors regroupées dans un bâtiment unique avec une alcôve où les plats seront servis aux plus petits, et un self pour les plus grands. Cette nouvelle cantine pourra accueillir environ 300 enfants contre 200 actuellement. Problème : suite à des désaccords au sein de la municipalité, la taille du bâtiment a été réduite et ce dernier ne pourrait donc plus être suffisant dans une dizaine d’années seulement. En effet, les demandes sont chaque année plus nombreuses et l’augmentation démographique n’est pas la seule cause. Deux raisons principales expliquent ce phénomène. D’abord, les restaurants scolaires, comme on préfère les appeler maintenant, n’ont plus rien à voir aux anciens réfectoires à la nourriture sans goût. Désormais, les repas sont équilibrés, les produits sont frais, de saison et dans la mesure du possible locaux. Ensuite, les femmes ont de plus en plus accès à l’emploi et peuvent donc moins garder leurs enfants le temps du repas du midi.