Du côté de la préfecture, il faut respecter le protocole loup. Pour l’instant, les constats sont en cours auprès de l’Office National de la Chasse, même si l'organisme a de « fortes présomptions » que le canidé soit le responsable. Les mesures de protection ont été mises en place. Selon le protocole, viendraient également des mesures d’effarouchement et des tirs de prélèvement si le canidé continue à sévir. En tout cas, c’est ce que demandent les éleveurs, mais aussi les élus, notamment le maire de Sisteron. Pour le moment, aucun tir de prélèvement n’a été autorisé dans le département des Alpes de Haute-Provence, contre deux l’an dernier : l’un à Thorame où un jeune loup avait été abattu, et l’autre à Enchastrayes, qui s’est avéré infructueux.
A ce jour, le loup a attaqué 40 fois en faisant plus de 160 victimes. C’est beaucoup moins que l’an dernier à la même époque, où l’on relevait 67 attaques, pour plus de 360 animaux tués. Raison principale de cette diminution selon la préfecture : l’amélioration des mesures de protection auprès des élevages.