Les derniers résultats d’analyse, publiés hier soir, mercredi, commandée par l’Agence Régionale de Santé à un laboratoire agréé, stipule qu’il n’y « aucun risque ni danger pour la santé publique » actuellement. Le laboratoire n’a pas décelé de poussière d’amiante dans l’air dans le secteur de l’Ecole de la gare. Mais la question reste entière : y avait-il de la poussière d’amiante dans l’air lorsque le promoteur de la rue de Bonne a enlevé 80% de son toit composé de fibre de ciment, au moment même où les élèves de l’école de la gare étaient en classe ? Aucune étude scientifique ne pourra répondre à cette interrogation. C’est bien ce qui inquiète les parents d’élèves.
Concernant la rentrée de septembre, toutes les
mesures de précautions ont été prises en urgence. L’entreprise TTB Masuccio et fils, basée à Embrun, interviendra
sur les lieux pour désamianter le site. Les travaux commenceront dès le 26
juillet prochain. « Il y aura une
installation de chantier, installation des salles de décontamination,
confinement. Après on fera le retrait, on conditionnera tous les matériaux qui
sont sur le chantier, ceux que l’on va retirer et ceux qui étaient déjà retirés
par le maître d’ouvrage. Ensuite, nous ferons les mesures d’air et
d’empoussièrement pour la restitution de la zone de travail déjà et ensuite, je
pense que nous ferons une mesure environnementale dans la cours de l’école »,
confie à la radio Alpes 1 Pascal Masuccio.
Le gérant de l’entreprise de désamiantage se veut rassurant et souhaite calmer les esprits en tant que professionnel : « A mon avis, il n’y pas de danger. Comme c’est de l’amiante lié, on ne dégage pas de fibres spontanément. Il faut vraiment qu’il y ait des frottements ou casser des morceaux dans une grande quantité. Le maître d’ouvrage n’a pas mis de vie en danger selon moi », poursuit Pascal Masuccio.
L’entreprise aura fini son travail de désamiantage le 10 août, si les délais communiqués à l’inspection du travail des Hautes-Alpes sont respectés. Après tout cela, les élèves de l’Ecole de la gare à Gap n’auront alors plus rien à craindre.