L’association, qui gère notamment le centre des Léautiers, aux Orres, risque au pire la liquidation judiciaire, au mieux le redressement. Dans cette affaire, sans attendre le jugement, « Vacances et Loisirs » se dit confiant pour l’application du redressement judiciaire, comme elle le souhaite depuis le début. « On peut espérer que le tribunal donnera suite à nos argumentations et prononcera le redressement judiciaire de cette association. La grosse difficulté de cette structure a été la reprise du personnel territorial de la commune de Corbeil-Essonnes avec une charge de personnel annuelle et malheureusement l’activité économique n’est que saisonnière », précise à la radio Alpes 1 Me Philippe Lecoyer.
Son de cloche évidemment inverse du côté des salariés. Ils refusent l’idée de saisonnalité. Pour eux du travail il y en a toute l’année avec les classes vertes, blanches et rousses, étalées toutes les saisons. Les difficultés financières de « Vacances et Loisirs » seraient du à une mauvaise répartition de l’investissement entre le centre des Orres et celui de Marseille. « Il y a sur le site de Marseille tout un tas de personnel pour vendre des Karts, pour que des CE ou que d’autres personnes puissent bénéficier de tarifs réduits mais le nombre de personnes qui sont dévolues à ce service sont beaucoup trop nombreuses par rapport aux bénéfices et on a fait supporter aux salariés des Orres ce déficit, alors qu’ils ne sont en rien responsables » argumente l’avocat du personnel des Léautiers, Me Christian Salord.
« Vacances et Loisirs » fait face à d’importantes difficultés financières. A l’audience, aujourd’hui, elle a déclaré la cessation de paiement. Les salaires de juin du personnel des Orres n’ont pas été versés. Les salariés sont en grève depuis le vendredi 29 juin.
Dans ce dossier, une vingtaine d’emplois sont menacés, dont plus de la moitié seulement pour les Orres.
Photo : La banderole du personnel des Orres devant le TGI de Marseille aujourd’hui.
