Du côté syndical, l’effort est salué mais cela ne répare pas la casse subie. « Nous regagnons trois postes mais nous en avons perdu dix cette année et six l’année dernière. La différence est importante sur deux ans. Et surtout rapportez cela aux 17 classes fermées cette année. Ce que nous souhaitons aussi c’est que M. l’inspecteur d’académie n’attende pas le 1er septembre avant de rouvrir les classes qui étaient soit en ouvertures, soit en fermeture conditionnelle, alors que les effectifs sont là », explique à la radio Alpes1 Catherine Denis, co-secrétaire départementale SNUIPP-FSU des Hautes-Alpes.
Les postes sont donc attribués pour l’ensemble des
départements mais dans quelles écoles implanter ces nouveaux professeurs de
dernière minute ? C’est tout l’enjeu des comités techniques spéciaux.
Celui des Hautes-Alpes se réunit dès aujourd’hui, mercredi. Et le CTS des Alpes
de Haute-Provence a lieu vendredi, dans deux jours. « C’est un comité technique comme nous avons l’habitude d’en connaître,
il est simplement à une date inhabituelle. Nous allons, ce jour-là, implanter
les trois emplois supplémentaires qui viennent de nous être octroyés. Il ne
s’agit pas d’un CTS pour les ajustements de rentrée, pas du tout. Nous aurons,
en septembre, comme tous les ans, un moment d’observation et d’ajustement en
fonction des situations nouvelles qui apparaîtraient entre le mois de juillet
et le mois d’août », nous confie Léon Folk, inspecteur d’académie des
Alpes de Haute-Provence.
La plus grosse part du gâteau revient aux Bouches-du-Rhône dans notre académie, avec la création de 44 places de professeurs.