Certains salariés sont vent debout contre cette décision. Ils
viennent de créer une section syndicale Sud le 26 mars dernier. Les délégués du
personnel dénoncent cette fermeture au nom du bien être des résidents et pour
la défense de la ruralité. « Il faut
savoir que nous avons eu un audit diligenté par le conseil général des
Hautes-Alpes en 2007 et qui a donné des directives importantes à suivre pour
l’avenir du site. Et toutes ces directives jamais étaient suivies ou presque.
Comme l’on dit : « Faites baver votre chien et vous direz qu’il a la
rage » et dans cette histoire c’est exactement ce qui se passe. On se
demande même si cela n’a pas été pensé pour nous faire fermer et le grand
malheur de cette affaire, c’est que Barret est un tout petit village de 200
habitants. Il ne reste plus que nous et si notre entreprise s’en va il n’y
aurait plus rien », affirme Jean-Louis Lokar, membre du comité
d’entreprise, à la radio Alpes1.
Les représentants du personnel demandent de toute urgence un rendez-vous avec le président du conseil général, Jean-Yves Dusserre.