Alpes du Sud - Pour ces élections législatives, il y a les gros candidats avec une machine politique derrière eux et il y a ceux qui se battent plus pour des idées que pour un poste politique. C’est le cas des candidats de l’Alliance écologiste indépendante. Ce petit mouvement politique présente tout de même 360 candidats sur les 577 circonscriptions en France. Et dans les Alpes du Sud, nos quatre circonscriptions ont trouvé leurs écologistes indépendants.
Ce parti veut lutter contre le consumérisme et se place dans la logique du ni droite, ni gauche. « Nous en avons marre de l’alternance entre la droite et la gauche. Nous, nous défendons le peuple sans vouloir défendre les intérêts des financiers ou autre. Si le peuple veut changer cette société de consommation qui les tue, il votera pour nous », commente sur la radio Alpes 1 Monique Perrin, candidate dans la seconde circonscription des Hautes-Alpes.
L’alliance écologiste indépendante n’est pas strictement un parti écologique. Il prône certes le circuit court, l’agriculture biologique, la croissance modérée, mais surtout le bien être des espèces vivantes. « Notre objectif est de créer non pas le PIB, mais le bien-être du vivant. Alors le vivant, c’est l’Homme mais l’Homme avec tous les liens de la nature : l’animal et évidemment les plantes », réagit Daniel Ragolski, candidat sur la 1ère circonscription ses Alpes de Haute-Provence. Et s’ils ne sont pas assez connus, c’est la faute aux médias, nationaux notamment. "C’est un mouvement qui n’est pas vraiment connu des médias. Ce n’est pas David Pujadas ou Laurence Ferrari qui vont donner la parole à notre mouvement, parce qu’il y a une certaine censure au niveau de la presse nationale, voire régionale », ajoute Daniel Ragolski.
En 2007, les candidats avaient récolté environ 1% des voix chacun dans les Alpes du Sud.