Une diminution du chiffre d’affaires départemental, qui suit la tendance nationale, à savoir – 5 %. « C’est le réseau légal qui perd du volume, par contre les anti-tabac disent que la consommation ne diminue pas. Pourquoi ? A cause du marché parallèle », explique Dominique Arnaud. Un marché parallèle constitué selon elle d’achat sur Internet ou d’envoi de pays étrangers par la Poste.
A noter que les Hautes-Alpes enregistrent actuellement 90 buralistes. En 2003, lors de l’augmentation du prix du tabac, le département avait été classé en difficulté. Il y est resté un an, avant de repasser en zone traditionnelle. « Le haut du Briançonnais travaille beaucoup avec l’Angleterre, où les prix sont plus élevés. Donc les touristes ne faisaient pas la démarche de traverser la frontière », a expliqué Dominique Arnaud.