Cet ancien conseiller technique, pendant 12 ans, dans différents
cabinets ministériels, notamment auprès de l’ancienne Garde des Sceaux Rachida
Dati, appelle au rassemblement de la droite française. « J’abandonne hélas, parce que c’est avec
beaucoup de passion que j’avais répondu à la demande de Christine Boutin et de
certains Haut-Alpins, qui voulaient que je représente ce petit courant pour les
prochaines législatives. Mais, je pense que nous sommes à un moment historique. L'heure est assez grave, car la
France est en danger. Je ne sais pas ce que va donner la
politique socialiste, mais enfin on commence à voir qu’une fois éteints les
lampions de la fête, la dure réalité fait loi. Donc, l’heure est au
rassemblement. Non, je ne serais pas candidat. Quelqu’un des Hautes-Alpes sera
plus à même que moi pour mener ce combat et je souhaite qu’il y ait une
majorité d’opposition à la
Chambre pour l’équilibre des politiques. Je souhaite
travailler avec un esprit constructif pour refonder la droite, car la droite a
perdu. Il faut quand même se poser des questions. Nous ne pouvons pas faire
l’économie d’un examen approfondi. Je veux apporter ma pierre à la refondation
de la droite dans les Hautes-Alpes ».
Louis Albrand attend avant de se prononcer sur un éventuel soutien à un candidat encore en lice. La fin des dépôts de candidatures est fixée au vendredi 18 mai.