Hautes-Alpes - L’affaire des risques psychosociaux au sein de la
mairie de Gap évolue. Un groupe de travail, composé
d’élus et des représentants du personnel, œuvre depuis septembre 2010 pour
trouver des solutions au mal-être exprimés dans un audit, conclu il y a 1 an :
désir de suicide, alcoolisme, souci de management, dénigrement. Lors du dernier
conseil municipal, le 29 mars, le maire de Gap, Roger Didier, a annoncé son
plan d’actions : « Un premier
jet de dispositions sont prises : La création d’un poste de psychologue du
travail pour être au contact du personnel. Et nous complétons le dispositif
d’assistantes sociales par la création d’un second poste d’assistante sociale. Nous
irons au-delà en fonction des propositions faites par le groupe de travail »,
a précisé Roger Didier
à la radio Alpes1.
Avec le maire, l’intersyndicale CGT, CFDT, FSU se
dispute la paternité de l’audit mais sur les propositions l’intersyndicale
approuve les choix pris par la municipalité. Bien qu’elle rajoute un supplément,
l’instauration d’une Charte. « On
est satisfait des travaux réalisés par le groupe de travail pour atteindre cet
objectif d’avoir un plan d’actions. Ça bouge, ça a mis du temps, maintenant dès
l’embauche des personnes concernées la tâche sera rude. L’intersyndicale
souhaite aussi mettre en place une charte de bonne conduite à destination des
agents, du personnel, des encadrants ainsi que dès élus », commente
Mario Brenna.
Le groupe de travail se réunira tous les 6 mois
pour évaluer ce plan d’action.