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Une enquête financière ouverte après la liquidation de Louis-Jean

INFO ALPES 1 / Une enquête financière pour « abus de biens sociaux » et « banqueroute » a été ouverte après la liquidation de l'imprimerie Gapençaise

Hautes-Alpes - Une enquête financière a été ouverte après la liquidation de l’imprimerie Gapençaise Louis-Jean. Suite au rapport du mandataire judiciaire, le parquet de Gap a ouvert une enquête financière pour « abus de biens sociaux » et « banqueroute ». L’imprimerie Gapençaise Louis-Jean à Gap, Delta Color et Première Impression, à Nîmes (Gard), faisaient parties de la holding BLD Graphique, qui employait 90 salariés. Les trois imprimeries ont été placées en liquidation judiciaire entre août et octobre 2011.

« Les dirigeants de la holding sont notamment soupçonnés d’avoir détourné des actifs d’une des trois sociétés, au profit de BLD Graphique », a indiqué à la radio Alpes 1 une source proche de l’enquête. Le dossier est traité par le parquet de Nîmes depuis la liquidation judiciaire de la holding BLD Graphique, en décembre 2011. « Du matériel implanté à Louis-Jean a été vendu entre 800 000 et 900 000 euros. Cet argent a été directement injecté dans la société Delta Color. L’entreprise Gapençaise Louis-Jean a servi à récupérer de l’argent », a assuré à la radio Alpes 1, un ancien salarié de la société Delta Color.

« Les ex-salariés de l’Imprimerie Louis-Jean vont déposer d’ici un mois une plainte commune auprès du Parquet de Nîmes. Nous estimons avoir été trompés par un patron voyou, M. Bizalion », a expliqué Natacha Culoma, ancienne délégué CGT de Louis-Jean. Les « 32 Louis Jean » réclament toujours la régularisation de leurs droits et devraient saisir la semaine prochaine le conseil des prud’hommes de Gap.