Les « Louis-Jean » réclament des papiers qui ne viennent pas. Ces documents se trouvent tout simplement dans les ordinateurs de l’imprimerie fermée. Du coup, des heures supplémentaires ne sont pas pris en compte, de même que les congés payés, les indemnités de licenciement sont, selon eux, mal calculés, ce qui entraîne des indemnités journalières de pôle emploi trop basses. Ils attendent du tribunal qu’il ordonne cette mise à jour. « On demande à la justice d’agir parce que Maître Lageat a fait pas mal d’erreur. Ces erreurs doivent être réparées. Je pense qu’elle n’a pas envi de se prendre la tête. Pour elle, le dossier Louis-Jean est fini. Et de nous, ex-salariés de Louis-Jean, elle s’en fou un peu. C’est assez décevant de voir que 26 personnes vont payer 35€ pour aller aux prud’hommes afin de réclamer des droits », précise Natacha Culoma, délégué syndical CGT, à la radio Alpes1.
Excédés, les ex-salariés vont aussi mener des actions coup de points dans les touts prochains jours. Ils promettent qu’elles seront fortes pour éveiller les esprits.
Concernant le futur des « Louis-Jean » il est sombre. Malgré la cellule de reclassement, un seul salarié a retrouvé un emploi et deux autres sont en formations, sur les 32. Cela risque de ne pas s’arranger puisque plus de la moitié de ces personnes ont plus de 45 ans.
Photo d'archive Alpes1 : En janvier dernier les salariés de Louis-Jean avaient occupé les locaux, à Gap, de la liquidatrice judiciaire pour réclamer la régularisation de leurs droits.